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Christine Ourmières-Widener, la PDG déchue de la TAP

Christine Ourmières-Widener, la PDG déchue de la TAP, espère que « la vérité sera rétablie ».

Réclamant près de 6 millions d’euros pour licenciement abusif, elle a affirmé qu’aucune décision de justice « n’effacera pas les dommages » qui lui ont été infligés.

Dans une déclaration écrite à l’agence de presse Lusa, l’ancien PDG a déclaré : « Personne ne devrait avoir à vivre ce que j’ai vécu, que ce soit personnellement ou professionnellement (…). Ce n’est pas moi qui ai brigué le poste de PDG de la TAP. C’est le gouvernement qui m’a invité. » Elle a exprimé son espoir que la vérité prévaudra, reconnaissant que toute décision prise ne réparera pas entièrement les dommages causés à sa réputation et à sa personne qu’elle a subis et continue de subir.

« Transparente et de bonne foi »

Christine Ourmières-Widener a réagi aux accusations qui pèsent sur elle en affirmant qu’elle avait toujours agi de manière transparente et de bonne foi lorsqu’elle était à la tête de
la compagnie aérienne. Elle a également souligné les résultats financiers exceptionnels qu’elle avait obtenus. Cependant, le gouvernement portugais a exprimé son soutien au limogeage
de Christine Ourmières-Widener, en se basant sur un rapport sans équivoque de l’Inspection générale des finances. Cette réaction publique a suscité des regrets de la part de l’ancienne
dirigeante de la TAP, qui préfère garder le silence par respect pour l’entreprise et ses employés.

Le limogeage de Christine Ourmières-Widener, ancienne directrice de TAP, a suscité des réactions mitigées. Alors que le secrétaire général du syndicat des pilotes s’est dit choqué par
le montant d’argent réclamé, le président du SNPVAC, Ricardo Penarroias, n’a pas été surpris. Selon lui, cette décision était nécessaire pour préserver l’entreprise. Le gouvernement
a annoncé le limogeage suite à la publication des résultats d’un audit qui remettait en question une poignée de main en or de 500 000 € versée à un directeur sortant. La controverse
a duré plusieurs mois et a connu plusieurs réécritures, dont celle du ministre.

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