Ce 11 décembre 2025, le Portugal a été paralysé par une grève générale majeure, la première du genre depuis plus d’une décennie, entraînant des perturbations massives dans les transports et les services publics, et notamment dans le secteur aérien.
Face à la contestation des réformes du droit du travail proposées par le gouvernement, les principaux syndicats du pays ont appelé une grande partie des salariés à cesser le travail. Cette action a eu un impact direct sur le transport aérien, avec des centaines de vols annulés, qu’il s’agisse de départs ou d’arrivées depuis les aéroports portugais.
À l’aéroport Humberto Delgado de Lisbonne, centre névralgique du trafic aérien portugais, la quasi‑totalité des vols a été supprimée ou reportée. Seuls les services minimums requis par la loi ont pu être maintenus par la compagnie nationale, TAP Air Portugal, avec environ 60 à 70 vols opérés sur près de 280 prévus.
Cette agitation sociale ne s’est pas limitée à la capitale : Porto et Faro ont aussi vu de nombreux vols affectés, avec des dizaines d’annulations et des retards considérables sur d’autres liaisons. Dans certains cas, des compagnies internationales comme Emirates ont même suspendu complètement leurs rotations vers Lisbonne pour la journée.
Les voyageurs se sont retrouvés confrontés à une situation confuse, avec des terminaux quasiment vides et des comptoirs d’enregistrement fermés, forçant de nombreux passagers à annuler ou reprogrammer leurs déplacements à la dernière minute.
Au‑delà des vols, la grève a paralysé les transports terrestres et ferroviaires, ainsi que d’autres services publics essentiels, illustrant l’ampleur de la mobilisation.
