Les résultats finaux de la session indiquent que l'indice sélectif Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 1,44%, à 26 075,30 points, le Nasdaq a progressé de 0,66%, à 10 617,44 unités, et le S & P500 étendu a gagné 1,05. %, à 3185,04.
Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones a augmenté de 0,96%, le Nasdaq a augmenté de 4,02% et le S & P500 de 1,76%.
Les investisseurs ont bien réagi à l'annonce faite aujourd'hui par Gilead Sciences, qui a clôturé avec un gain de 2,15%, sur le remdesivir, selon laquelle cet antiviral réduit de 62% le risque de mortalité chez les patients gravement malades de Covid-19 par rapport au traitement normal.
En revanche, le chef de la société allemande BioNtech (valorisation de 7,24%) a déclaré au Wall Street Journal qu'il avait l'intention de demander, d'ici la fin de l'année, l'approbation des autorités américaines pour commercialiser un vaccin contre le nouveau coronavirus, développé en partenariat avec le laboratoire nord-américain Pfizer (1,11%).
Pour le responsable de la stratégie d'investissement de Prudential, Quincy Krosby, ce type de nouvelles «tend à aider les secteurs qui bénéficieraient d'un environnement dans lequel un vaccin était disponible», ce qui favoriserait l'activité économique.
Ce serait clairement le cas pour les principaux transporteurs aériens nord-américains Delta Air Lines (5,61%), American Airlines (6,80%) et United Airlines (8,29%), ainsi que pour les croisiéristes comme Norwegian Cruise Line (7,89%), Royal Caribbean (9,87%) et Carnival (10,84%).
Carnival, qui a dû suspendre toutes ses opérations en raison de la pandémie, a également annoncé aujourd'hui son intention de reprendre ses activités en août en Allemagne,
Aussi pour les grandes banques américaines, qui doivent présenter leurs comptes trimestriels la semaine prochaine, la séance a été positive, comme l'indiquent les gains réalisés: Goldman Sachs 4,44%, Wells Fargo 5,95%, JP Morgan Chase 5,47 %, Citigroup 6,47% et Bank of America 5,49%.
Si les analystes remettent en cause les pertes liées aux prêts impayés, d'autres activités bancaires pourraient s'avérer rentables.
"Les banques devraient bien faire dans cette situation, tant en termes de gestion d'actifs que dans leurs secteurs d'investissement", a noté Krosby.
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