«En mon mari, vous avez un président qui n'arrêtera pas de se battre pour vous et vos familles», a garanti la première dame, elle-même immigrée, dans un discours où elle a abordé le racisme et les victimes de la pandémie.
Melania Trump et deux des cinq enfants du candidat du Parti républicain, Eric et Tiffany, figuraient parmi les paris mis en évidence dans le programme de la convention, qui comprenait également une intervention sans précédent d'Israël du secrétaire d'État américain Mike Pompeo, un Amérindien et un activiste anti-avortement.
À dix semaines de l'élection présidentielle, Trump subit une pression croissante pour remodeler les contours de la campagne, tout en essayant de contenir la pandémie et la dévastation économique, les républicains cherchant à identifier un message politique cohérent qui garantira sa réélection.
On a peu parlé de la pandémie tout au long de mardi soir, même si elle reste un problème dominant pour les électeurs.
Le nombre de morts du covid-19 aux États-Unis approche les 180 000, de loin le plus élevé au monde, et il n'y a aucun signe de ralentissement. Le taux de chômage du pays dépasse toujours 10%, plus élevé que pendant la Grande Récession. Et il est à craindre que plus de 100 000 entreprises fermeront définitivement leurs portes.
La plupart des sondages donnent un avantage au rival démocrate Joe Biden, qui mène également sur des questions telles que le caractère, la confiance et la convivialité.
Dans l'un des rares moments d'émotion de la nuit, Trump a montré une vidéo dans laquelle il a signé une grâce à Jon Ponder, un ancien voleur de banque condamné, qui a fondé une organisation qui aide les prisonniers à se réinsérer dans la société.
«Nous vivons dans une nation de seconde chance», a déclaré Ponder aux côtés de Trump, qui a souligné, à son tour, que «la vie de Jon est un beau témoignage du pouvoir de rédemption».
La convention a également été marquée par un incident: Mary Ann Mendoza, une femme de l'Arizona, dont le fils, un policier, a été tué en 2014 dans un accident de voiture impliquant un immigrant illégal, a été retirée du programme quelques minutes avant le début de l'événement.
Mendoza avait dirigé ses followers sur le réseau social Twitter vers une série de messages antisémites et conspirateurs.
Les républicains ont cherché à véhiculer une image d'inclusion – en plus de la cérémonie de naturalisation – avec la présence et les discours du procureur général du Kentucky Daniel Cameron et de la gouverneure de Floride Jeanette Nunez.
Cameron a été le premier Afro-américain à occuper un poste d'État dans le Kentucky. Nunez a été le premier gouverneur latin en Floride.
Mike Pompeo s'est exprimé lors d'un voyage officiel en Israël, qui a déjà suscité des critiques, et a rompu avec des décennies de tradition dans laquelle les secrétaires d'État ont évité de s'impliquer dans la politique intérieure.
Parmi les récompenses pour le rôle de Trump dans la politique étrangère, Pompeo a énuméré ce qui a été accompli avec l'actuel président en Iran et en Corée du Nord, par exemple, mais a surtout souligné la façon dont le dossier chinois a été géré, à la fois en tenant Pékin pour responsable et à la pandémie, ainsi que le développement du bras commercial.
Les élections présidentielles sont prévues pour le 3 novembre.
JMC // PTA
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