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Ukraine. Le Parlement débat mercredi de la demande de l’IL d’entendre Costa dans la première commission

L’Initiative libérale a déposé ce lundi une demande d’audition parlementaire du Premier ministre, António Costa, « sur l’implication présumée dans l’accueil de réfugiés, dans certaines municipalités, d’associations faisant partie des institutions de propagande russes ».

Le président de la commission des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties, le social-démocrate Fernando Negrão, a déclaré à Lusa que cette demande était prévue « pour une réunion de la commission mercredi. [11 de maio]» et l’Initiative libérale a été informée de la « doctrine en vigueur », selon laquelle le Premier ministre répond en règle générale en plénière et non en commissions.

Il s’agit d’un avis daté de février 2012, à l’époque de l’exécutif PSD-CDS dirigé par Passos Coelho, envoyé aujourd’hui par Fernando Negrão à IL, qui conclut que « le droit exécutoire de l’article 104 » du Règlement, concernant les audiences, « ne couvre pas le premier ministre ».

Dans l’avis, auquel Lusa a eu accès, il est prévu de connaître l’étendue du droit statutaire des groupes parlementaires prévu à l’article 104 du Règlement sur les auditions parlementaires et « de savoir si l’expression ‘membres du Gouvernement’ y est également signifié ‘Premier ministre' ».

« Il est vrai que la Constitution et le Règlement incluent le Premier ministre comme ‘membres du Gouvernement’. Ce serait fausser l’interprétation que de dire que le premier ministre n’est pas une sorte de genre « membres du gouvernement ». Mais il est également vrai que chaque fois que le Règlement appelle le Premier ministre à jouer un rôle de premier plan, il le désigne comme tel », lit-on dans l’avis signé par le président de l’Assemblée de la République de l’époque, Assunção Esteves.

Ce document mentionne également qu’à l’époque, le Premier ministre répondait à l’Assemblée de la République « dans des débats bimensuels » – qui n’existent plus depuis 2020, devenant bimestriels.

« En fait, la pratique parlementaire de nombreuses années a toujours interprété la présence du Premier ministre au parlement comme ayant sa place en séance plénière. La présence du Premier ministre dans les commissions n’a jamais été perçue comme une règle, pas même comme une exception », établit l’opinion.

Dans ce document, il est entendu que « l’extension de la présence du Premier ministre aux commissions, ajoutée aux débats bihebdomadaires et autres, et compte tenu de leur rôle complexe dans la conduite de la politique générale du gouvernement, induirait une situation de stress des politiques ». contrôle par le parlement, dissolvant la rationalité qui est exigée du système de contrôle politique ».

« On ne peut discuter ici d’un manque de contrôle démocratiquement insupportable sur la question en question. La question ne serait incontrôlable que si le régiment ne présentait pas de réponses alternatives. Mais il présente, de la délégation, lorsqu’elle est donnée, aux questions écrites, les formes de mandat et le débat en plénière », lit-on.

Selon une source officielle de l’Initiative libérale, le groupe parlementaire a déjà répondu au président de la commission des affaires constitutionnelles, estimant que « la décision susmentionnée ne constitue pas un précédent, d’autant plus qu’elle a été prise dans un cadre différent, tant avec au regard du Règlement de l’Assemblée de la République, comme en ce qui concerne les attributions du Premier ministre ».

Dans le message, les députés ont suggéré que la demande d’audition de Costa soit incluse dans la réunion de la commission du mardi 10, mais en attendant celle-ci est déjà prévue pour mercredi.

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