Cette proposition, selon un communiqué officiel du Conseil de l’UE, permettra à l’Union et aux États membres « d’être mieux préparés aux catastrophes naturelles et d’origine humaine » et de « réagir plus rapidement lorsqu’elles se produisent, y compris dans les cas majorité des États membres simultanément ».
Les nouvelles règles permettront à la Commission européenne de «combler les lacunes dans le domaine du transport et de la logistique» et, en cas d’urgence, «d’acquérir directement certaines capacités supplémentaires de« rescEU »», qui, parallèlement aux capacités organisées par les États membres, être «entièrement financé par le budget de l’UE».
La présidence portugaise du Conseil et les représentants du Parlement européen sont parvenus à un accord préliminaire à l’issue d’une réunion le lundi soir 8 février, présidée par la secrétaire d’État à l’administration interne, Patrícia Gaspar.
Dans une note officielle envoyée à la presse aujourd’hui, le ministère de l’Administration interne salue l’accord précédent, mettant en avant le Portugal comme « l’un des pays qui stimulent le développement et renforcent le mécanisme ».
Le ministre de l’Intérieur, Eduardo Cabrita, souligne que ce mécanisme est «un instrument essentiel de la solidarité de l’UE», car il «a fourni un soutien vital aux États membres confrontés à des incendies, des tremblements de terre et d’autres catastrophes dévastatrices».
Selon Eduardo Cabrita, la pandémie de covid-19 a montré « les défis auxquels de nombreux États membres ont besoin de soutien simultanément » et, par conséquent, les nouvelles règles leur permettront d’être « encore mieux préparés à des situations similaires à l’avenir ».
Cet accord prévoit également une amélioration en termes de prévention et de préparation, dans laquelle la Commission européenne, en collaboration avec les États membres, définira et développera les objectifs de l’UE en termes de résilience aux catastrophes dans le domaine de la protection civile.
Ces objectifs non contraignants seront définis dans les recommandations de la Commission, sur la base de «scénarios actuels et prospectifs», y compris des données sur les événements passés et les impacts du changement climatique sur les risques de catastrophe.
Le règlement provisoire prévoit 1 263 millions d’euros de fonds pour la période 2021-2027, selon les orientations politiques fournies par le Conseil européen du 21 juillet 2020, et inclura jusqu’à 2 056 millions d’euros pour la mise en œuvre de mesures de protection civile vue de l’impact de la crise du covid-19, prévue dans l’instrument de relance du bloc communautaire.
Ce chiffre est trois fois plus élevé par rapport au budget pluriannuel 2014-2020, reflétant le renforcement de la réponse collective de l’UE aux catastrophes, y compris la création récente d’une réserve de capacité, appelée « rescEU », un renforcement de la réserve de protection européenne et amélioration de la prévention et de la préparation aux catastrophes.
Le pourcentage de fonds à allouer à la prévention, à la préparation et à la réponse prévoit une approche flexible qui, en cas de besoin urgent, permettra à la Commission de réaffecter des fonds pour des actions de réponse au-delà de la marge de flexibilité.
Créé en 2001, le mécanisme de protection civile de l’UE coordonne la réponse aux catastrophes naturelles et causées par l’homme au niveau de l’UE, dans le but de promouvoir la coopération entre les autorités nationales de protection civile, d’accroître la sensibilisation du public et la préparation aux catastrophes et de permettre «rapide, efficace et coordonné» assistance aux populations affectées.
JAYG // AMG