Au Portugal, le quotidien des consommateurs s’apprête à se compliquer un peu plus : selon l’organisation professionnelle ACIP (Association du commerce et de l’industrie de la boulangerie‑pâtisserie), le prix du pain et des pâtisseries devrait augmenter en 2026.
Les raisons de cette hausse sont multiples. D’abord, le renchérissement des ingrédients de base (œufs, fruits secs, emballages) pèse lourd dans le coût de fabrication. À cela s’ajoutent l’augmentation des salaires et des coûts logistiques, qui impactent aussi bien les boulangeries que les chaînes de distribution.
Entre janvier et novembre 2025, le prix d’une boîte de six œufs est passé de 1,61 € à 2,12 €, soit une hausse de près de 32 %. Un indicateur clé, car les œufs sont un ingrédient central de nombreuses recettes de pain et de pâtisserie.
Malgré ces pressions, l’ACIP reste prudente : elle évoque une hausse « modérée », en ligne avec l’inflation — sans donner de pourcentage précis. Mais ce mouvement confirme une tendance de fond : le coût de la consommation quotidienne, même des produits les plus basiques, continue de grimper.
Pour les Portugais, surtout les ménages modestes, cette hausse pourrait peser sur le budget alimentaire et les habitudes de consommation — réductions de portions, choix de produits moins chers, voire renoncement à certains plaisirs comme les pâtisseries. Du côté des boulangers et pâtissiers, c’est la double équation de la survie économique et du maintien de la qualité qui se joue.




