Les deux dirigeants apporteront ainsi des éclaircissements à la Commission de l’économie, de l’innovation, des travaux publics et du logement sur le plan de restructuration de la TAP, qui a impliqué des négociations complexes avec les travailleurs, à la demande du PSD et de l’Initiative libérale.
Vendredi, le Syndicat des pilotes de l’aviation civile (SPAC) a convoqué l’assemblée générale prévue samedi, où il voterait sur l’accord d’urgence à la TAP, en le reportant au 26, en raison de «certaines faiblesses techniques informatiques», selon un message interne. .
Dans la communication, à laquelle Lusa a eu accès, la structure syndicale a déclaré que le président du conseil d’administration de l’assemblée générale était «conscient de certaines faiblesses techniques et techniques pouvant affecter un moment important du processus de délibération» pour l’ensemble de la classe.
Selon la même note, «cet aspect est déjà sauvegardé, et les tests techniques nécessaires à la sécurité de l’ensemble de la procédure sont en cours de finalisation».
Le Syndicat national du personnel navigant de l’aviation civile (SNPVAC) a également reporté à ce jour l’annonce du vote sur l’accord d’urgence avec la TAP, initialement prévu pour aujourd’hui, selon un communiqué auquel Lusa avait accès.
Dans la lettre du président du conseil d’administration de l’assemblée générale aux membres du SNPVAC appartenant au groupe TAP, datée de samedi, on peut lire que le report a eu lieu « afin de sauvegarder les meilleurs intérêts de la classe ».
De son côté, samedi, le gouvernement a annoncé que le TAP procéderait lundi, à titre préventif, avec le régime de substitution, une solution unilatérale en attendant la décision du SPAC et du SNPVAC sur l’accord d’urgence.
Selon le ministère de l’Infrastructure et du Logement (MIH), il s’agit d’une «mesure préventive en cas de besoin», tandis que le gouvernement attend «les délibérations des assemblées générales des deux seuls syndicats qui n’ont pas encore ratifié l’Accord d’urgence. . ».
Le régime de substitution permet d’appliquer unilatéralement, entre autres mesures, la suspension totale ou partielle des clauses des accords d’entreprise.
Le 6 février, le SNPVAC a annoncé une convention collective d’urgence avec TAP, après une réunion de dix heures avec l’entreprise, dans laquelle les parties ont convenu de réduire les licenciements à 166 membres d’équipage, contre les 746 initialement prévus, dans le cadre du processus de restructuration. .de l’entreprise.
L’accord conclu avec l’équipage prévoit également des baisses de salaire de 25% en 2021, 2022 et 2023, tandis qu’en 2024 la réduction est de 20%.
Cependant, les baisses de salaire n’affectent pas les salaires inférieurs à 1 330 euros, sauf en 2021, où le plafond sans réduction est de 1 200 euros, plus six jours par mois d’une variable rémunératrice.
La réduction de la période normale de travail sera transversale à tous les membres d’équipage: 15% en 2021, 10% en 2022 et 5% en 2023.
Cependant, pour Portugália (PGA), une réduction de 25% des salaires du personnel de cabine entre 2021 et 2023 et une réduction de 20% en 2024, applicable à la part supérieure à 1330 euros, ont également été convenues.
Comme l’a rapporté Lusa le 6 février, l’accord entre la SPAC et la TAP prévoit des réductions de salaire comprises entre 50% et 35%, entre 2021 et 2024, qui incluent déjà les 25% transversaux appliqués à tous les travailleurs.
Selon l’accord d’urgence envoyé aux adhérents, celui-ci porte sur 1252 pilotes et prévoit une réduction de salaire de 50% (2021), 45% (2022), 40% (2023) et 35% (2024), correspondant à «une réduction transversale à tous les travailleurs du TAP à hauteur de 25%, et 25% supplémentaires en 2021, [de] 20% en 2022, [de] 15% en 2023 et [de] 10% en 2024, qui vise le maintien des emplois »et avec effet rétroactif au 1er janvier de cette année.
ALYN (MSF / JGS / JE / PC) // EA