Le Syndicat des travailleurs du transport du Portugal (STTAMP) et le Syndicat des travailleurs de la maintenance des aéroports et de l’aviation (STAMA) ont annoncé aujourd’hui qu’ils étaient parvenus à un accord pour signer l’accord d’urgence avec TAP.
Précisant que l’accord est intervenu après «un long marathon de négociations», les deux syndicats garantissent que dans une «attitude responsable dans la négociation de cet accord», ils ont tenté «par tous les moyens de minimiser l’impact des mesures à adopter sur les travailleurs. «droits et sur la sauvegarde de l’avenir de l’entreprise».
Il est à noter que ces syndicats, qui représentent plus de 80% des travailleurs de la TAP dans le nord du pays, ont décidé de prendre cette décision après consultation de leurs associés, après avoir obtenu leur approbation à l’unanimité, en tenant compte du fait que l’alternative serait de appliquer le régime de substitution, qui, en termes généraux, serait certainement beaucoup plus pénalisant pour les travailleurs », lit-on dans le communiqué envoyé à l’agence Lusa.
STTAMP et STAMA disent qu’ils sont «conscients» qu’il ne s’agit pas d’une réalisation dont il faut être fier, mais se souviennent que «compte tenu des circonstances incertaines qui se présentent pour TAP en particulier et le secteur de l’aviation en général», cela est «garanti» un «nécessaire mal pour la défense des droits des travailleurs ».
«L’accord d’urgence prendra effet jusqu’à la fin de 2024, et ses conditions seront surveillées en permanence afin qu’en cas de résultats positifs dans le fonctionnement de l’entreprise, les mesures qu’il contient puissent être allégées, permettant ainsi la récupération des pertes qui sont maintenant imposé », décrivent-ils.
STTAMP et STAMA font partie du groupe de structures syndicales qui ont poursuivi les négociations, ainsi que le Syndicat des pilotes de l’aviation civile (SPAC), le Syndicat national du personnel navigant de l’aviation civile (SNPVAC) et le Syndicat des techniciens d’entretien d’aéronefs (SITEMA).
La date limite fixée pour conclure les accords d’urgence était le 31 janvier, mais les négociations ont été prolongées, plusieurs réunions étant prévues.
Dans une clarification adressée cet après-midi à Lusa, le SNPVAC, qui a également annoncé ce matin un principe selon la direction de TAP, après une rencontre de dix heures avec l’entreprise, précise que «seule une base a été définie, aujourd’hui d’entente pour la réalisation d’un document qui, après avoir été finalisé, sera soumis à l’approbation des associés ».
« Dans ce contexte, le document final dans lequel un éventuel accord entre les parties pourra éventuellement être conclu n’est pas finalisé », lit-on dans la clarification qui révèle que ce syndicat et TAP ont une nouvelle réunion aujourd’hui.
En cause, les accords prévoyant des baisses de salaire comprises entre 50% et 35%, entre 2021 et 2024, qui intègrent déjà les 25% transversaux appliqués à tous les travailleurs, mais uniquement pour les salaires supérieurs à 1330 euros.
Le plan de restructuration de TAP, livré à Bruxelles le 10 décembre, prévoit la suspension des accords d’entreprise, mesure sans laquelle, selon le ministre de tutelle, Pedro Nuno Santos, il ne serait pas possible de mener à bien la réforme de l’antenne porteuse.
Le document remis à la Commission européenne prévoit le licenciement de 500 pilotes, 750 membres du personnel de cabine, 450 techniciens de maintenance et d’ingénierie et 250 des autres zones.
Le plan prévoit également une réduction de 25% de la masse salariale du groupe (30% pour les personnes morales) et du nombre d’avions composant la flotte de l’entreprise, de 108 à 88 avions commerciaux.
PFT (HPG / JGS) // HB
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