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« Saigão » marque les débuts portugais de Caroline Guiela Nguyen au Teatro D. Maria II

Sur la scène de la Sala Garrett, « Saigão » marque également les débuts au Portugal de la metteure en scène, dramaturge et metteur en scène française Caroline Guiela Nguyen, née en 1981, qui signe également le texte de la pièce avec la collaboration de toute l’équipe artistique.

Du nom de la capitale de l’ancienne Indochine française (1859-1902) devenue la ville vietnamienne avec la désignation d’Ho Chi Minh en 1975, « Saigon » est un spectacle bâti sur l’histoire « de deux mondes qui se sont rencontrés il y a soixante ans ». et qui, depuis lors, se sont aimés, détruits et oubliés », selon le texte de présentation du spectacle, publié par le Théâtre National D. Maria II (TNDMII).

Dans la pièce, des acteurs et actrices de tous âges, certains professionnels et d’autres amateurs, toutes les nationalités qui jouent dans la pièce, partagent des paysages, des visages, des chansons et même une certaine langue, qui, pour certains, n’existe plus sans pourtant, la mémoire collective d’avoir effacé

Avec l’action centrée sur un restaurant, un ingrédient culinaire, une conversation, un changement soudain de langue, ou un thème chanté en karaoké, il suffit à la société de production de l’émission, Les Hommes Approximatifs, de mettre en scène une histoire collective , comme si on le voyait dans une vidéo de la pièce, lors de la représentation à L’Odéon Théâtre de L’Europe, à Paris, le 9 janvier 2018.

Un restaurant enfermé dans un espace et un temps entre la France d’aujourd’hui et le Saigon des années 1950, où les personnages se retrouvent pour manger, chanter, danser ou s’aimer, pour tenter de célébrer la vie, sert de décor à la pièce de théâtre parlée en français et en vietnamien , avec sous-titres en portugais.

Fruit d’un travail d’immersion du créateur à la fois en France et au Vietnam, « Saigão », créé le 1er juin 2017 à La Comédie, à Valence, est un lieu blessé, comme on le voit dans le film.

Une terre où il manque toujours quelqu’un, ou où il y a toujours quelque chose à regretter, dans laquelle le spectateur est guidé par un chemin de larmes, dans une œuvre interprétée par onze comédiens dans laquelle Caroline Guiela Nguyen finit par présenter une vision de la France qui va au-delà des limites données du pays et de ses frontières.

D’une durée de 03h20 (avec entracte), le spectacle est présenté dans le cadre de la Saison Portugal-France Cruzada 2022.

Les interprètes sont Adeline Guillot, Anh Tran Nghia, Anne-Marie Ly-Cuong, Caroline Arrouas, Dan Artus, Hiep Tran Nghia, Hoàng Son Lê, Phú Hau Nguyen, Pierric Plathier, Thi Thanh Thu Tô et Thi Truc Ly Huynh.

« Saigão » est une production qui a réuni près de 20 théâtres, universités, entités et organismes français, dont le Festival d’Avignon et l’Institut français du Vietnam, et propose trois représentations dans la salle Garrett : le vendredi et le samedi, à 19h00 et, le dimanche, à 16h00.

Du 26 au 27 avril, le Teatro Municipal S. Luiz présentera un autre spectacle du dramaturge, metteur en scène et metteur en scène français.

Il s’agit de «Fraternité, conte fantastique» («Fraternité, conte fantastique ou conte fantastique», en traduction libre), qui aura deux représentations, toutes deux à 20h00, dans la salle Luis Miguel Cintra.

« Un spectacle qui reflète » le travail que la créatrice et sa compagnie ont réalisé, alliant fiction et réalité et croyant toujours que l’imagination de l’être humain est leur plus grande arme », lit-on dans la présentation du spectacle, sur le site de le S. Louis.

Sur scène se trouve « un lieu imaginaire, une sorte de tribunal des souvenirs et des larmes, un centre de soins et de consolation », ajoute-t-il.

« Dans ce monde, les proches sont Absents », sans aucune explication. Restent les autres, qui « ont mal, cherchent un remède à cette douleur sans fin », poursuit S. Luiz.

Également présenté dans le cadre de la saison Cruzada, « Fraternité, conte fantastique » fait partie d’un cycle qui comprend deux autres pièces de théâtre et un film, sur les 100 prochaines années, « dans une tentative de construire une affiliation intellectuelle et affective entre nous et le futur et en regardant la façon dont les êtres humains se placent les uns à côté des autres », ajoute S. Luiz.

D’une durée de trois heures (avec entracte), « Fraternité, conte fantastique » est parlé en français, sous-titré en portugais, et aura deux représentations, à 20h00.

Avec un texte et une mise en scène de Caroline Guiela Nguyen, les interprètes sont Dan Artus, Saadi Bahri, Boutaïna El Fekkak, Hoonaz Ghojallu, Youssouf Gueye, Maïmouna Keita, Nanni, Elios Noël, Jean-Claude Oudoul, Alix Petris, Saaphyra, Vasanth Selvam, Hiep Tran Nghia, Anh Tran Nghia, Mahia Zrouki.

« Saigão » – texte primé par la commission française d’aide à la création de textes dramatiques – et « Fraternité, conte fantastique » ont la collaboration artistique de Claire Calvi, la scénographie d’Alice Duchange et les costumes de Benjamin Moreau.

CP // MAG

Lusafim

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