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Projets approuvés pour augmenter le délai de prescription pour les crimes sexuels contre des mineurs

Les deux parties proposent de modifier le Code pénal afin que les procédures pénales n’expirent pas avant que la victime n’atteigne l’âge de 30 ans lorsque « les crimes contre la liberté sexuelle et l’autodétermination des mineurs sont en jeu, ainsi que dans le crime de violence génitale féminine ». mutilation lorsque la victime est mineure. Actuellement, la loi prévoit que les délits de cette nature ne se prescrivent pas avant que la victime n’atteigne l’âge de 23 ans.

Les deux projets ont été approuvés à l’unanimité.

Ces initiatives sont conformes à ce que la Commission indépendante pour l’étude des abus sexuels sur les enfants dans l’Église catholique a suggéré, à savoir que le délai de prescription pour les crimes d’abus augmente jusqu’à ce que la victime atteigne l’âge de 30 ans.

Le projet de loi de l’Initiative libérale est allé sans vote à la Commission des affaires constitutionnelles. Les libéraux ont l’intention de prolonger cette période jusqu’au 40e anniversaire de la victime.

Assez, en revanche, vu le rejet des cinq initiatives qu’il a amenées à débattre au parlement cet après-midi.

Le parti d’André Ventura a proposé de fixer le délai de prescription à 15 ans et que la procédure pénale ne s’éteigne pas avant que la victime n’ait 30 ans.

Cette initiative a vu le PS et le PCP voter contre, le PSD, le PAN et le Livre s’abstenir et le promoteur, IL et BE voter pour.

Chega souhaitait également une augmentation généralisée du cadre pénal applicable aux abus sexuels sur enfants, une proposition qui avait des votes contre PSD, PS, PCP et BE, l’abstention du PAN et du Livre, mais avec un vote favorable d’IL.

Le parti a également proposé la fin du sursis aux peines de prison pour les délits d’abus sexuels, de proxénétisme ou de pornographie sur mineurs, un projet qui a été rejeté avec les votes contre PS, PSD, IL, PCP, BE et Livre et le vote favorable de Chega et PAN.

Dans la période de vote d’aujourd’hui, deux projets de résolution également présentés par Chega ont été rejetés, qui visaient à mettre en œuvre un plan national de lutte contre la pédophilie, la réalisation d’une étude nationale sur les abus sexuels sur mineurs « dans les différents contextes spéciaux et sociaux » et la création d’un voie de signalement, en plus d’une enquête nationale de victimisation.

Avant les votes, le parlement avait débattu, sur proposition de Chega, de la « lutte contre les abus sexuels sur mineurs au Portugal ».

FM/TZS//CC

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