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PCP veut prolonger la période de deuil parental en facturant de nouveaux frais aux employeurs

Le PCP a déposé un projet de loi pour allonger de cinq à vingt jours la durée des absences justifiées pour cause de décès d’un enfant, comme le PS, le PSD et le PAN, mais, contrairement aux sociaux-démocrates, il impute les nouveaux coûts aux employeurs. La mesure défend la prolongation des jours d’absence justifiée par le décès d’un enfant comme un moyen de permettre « l’existence du temps, dans les situations où ce temps accru est suffisant pour que les parents et les autres membres de la famille fassent face à la situation résultant de la décès ».

En exposant les raisons du projet de loi qui est entré au Parlement ce jeudi 18 novembre, le PCP signale que « la perte d’un enfant est une situation très douloureuse, contre nature et avec des effets psychologiques extrêmement néfastes et irréversibles. dans un court laps de temps, à savoir en cinq jours ouvrables, comme le prévoit le Code du travail. Cette situation concrète exige que nous prenions en considération la souffrance profonde associée à cette perte et le besoin respectif de temps pour trouver des mécanismes pour faire face à cette situation ».

Pour les communistes, l’extension de la possibilité de jours d’absence du travail pour les parents, qui, bien qu’elle ne résolve ou n’atténue pas leur douleur, ni ne signifie la fin du deuil, et s’articule avec un soutien psychologique, est une contribution pour qu’elle est possible de reprendre des forces pour faire face aux nouvelles réalités auxquelles les parents sont confrontés.

Dans le projet de loi, le PCP propose, en cas d’absences pour cause de décès d’un conjoint, parent ou assimilé, que le travailleur puisse s’absenter de manière justifiée jusqu’à vingt jours, pour cause de décès de descendants ou assimilés au 1er degré de la ligne droite; jusqu’à quinze jours, en raison du décès d’un conjoint non séparé de personnes et de biens ou d’ascendants ou assimilés au 1er degré en ligne droite ; et jusqu’à huit jours, en raison du décès d’un autre parent ou assimilé en ligne droite ou au 2e degré de la ligne collatérale.

Selon le diplôme, ces jours d’absences justifiées du travail « ne prennent en compte que les jours ouvrés effectifs, sans compter les jours et jours fériés hebdomadaires obligatoires et facultatifs » et « suspendre les vacances ». Il est également proposé en tant qu’amendement au Code du travail comme disposition complémentaire qu’en cas de décès de descendants au 1er degré de la ligne droite, les deux parents aient le droit de demander un suivi psychologique au service du Service national de santé auprès de le médecin assistant, qu’il doit commencer dans un délai maximum de 5 jours après le décès, et le même droit doit être garanti en cas de décès des membres de la famille proche tels que conjoint et ascendants.

Le PCP défend également que d’autres situations de perte de membres de la famille tels que conjoint, ascendants, proches ou assimilés, qui sont également « émotionnellement douloureuses et traumatisantes », doivent être modifiées dans le sens d’un allongement des jours d’absence du travail, ainsi le PCP présente des propositions concrètes pour allonger le nombre de jours d’absence justifiée du travail en vertu du Code du travail.

Dans le diplôme, le PCP souligne également que l’allongement des jours d’absence justifiée du travail pour cause de perte d’un enfant n’invalide pas la nécessité de renforcer les conditions de suivi d’un enfant atteint d’une maladie chronique, d’un handicap ou d’une maladie oncologique, tant en comme dans la nécessité d’assurer un soutien affectif, car ces situations se traduisent également par des « processus longs et émotionnellement douloureux ».

« Un besoin qui est urgent, surtout pour les femmes, sur qui, dans l’écrasante majorité des situations, incombe la responsabilité d’accompagner leurs enfants, dans un contexte où les inégalités entre hommes et femmes sont encore bien visibles », expliquent les députés communistes. qui a signé le projet de loi.

PSD veut aussi allonger la période de deuil, mais sans imputer de frais aux entreprises

Toujours en ce mois de novembre, le PSD a présenté un projet d’allongement de la période de deuil parental, qui diffère des propositions du PS et du PAN par la priorité dans le paiement des nouveaux frais qu’implique cet amendement au Code du travail. Le PSD défend l’allongement des jours d’absences justifiés par le décès d’un enfant comme une manière pour « le législateur d’essayer de minimiser les effets de cette perte, soit avec des interventions en termes de santé, mais aussi en facilitant une période de deuil ».

Les sociaux-démocrates proposent d’allonger de cinq à vingt jours la durée des absences justifiées pour cause de décès d’un enfant, comme le PS et le PAN, mais en refusant de facturer les nouveaux frais aux employeurs.

S’adressant à l’agence de presse Lusa, le 11 novembre, la députée Sandra Pereira a expliqué que la principale différence du projet PSD se concentre précisément sur le paiement des nouveaux coûts qu’implique cet amendement au Code du travail.

« La principale différence dans notre projet est que les autres parties facturent toutes les frais des 20 jours d’absences excusées à l’employeur. Pire, le PS l’a fait sans que le dossier n’ait été abordé en concertation sociale », a-t-il critiqué.

Le député a rappelé que, récemment, le premier ministre, António Costa, s’est excusé publiquement d’avoir avancé des propositions dans le domaine du travail sans les adresser à ce siège et maintenant ce manque de discussion se répète, accusant le PS d’avoir programmé son projet « en hâte à des fins électorales ».

Sandra Pereira a souligné que le PSD suit « en substance » l’allongement de la période de deuil parental de cinq à vingt jours, mais juge « absolument excessif » que l’employeur en supporte intégralement les frais.

« Le PSD propose de partager ces charges avec l’employeur – dans les cinq premiers jours qui étaient déjà dans la loi – et le reste à la charge de la Sécurité sociale ou des entités publiques responsables », a-t-il expliqué.

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