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Nuno Melo lance un « dernier appel » à Rodrigues dos Santos pour « pacifier le CDS »

L’eurodéputé Nuno Melo, candidat à la présidence du CDS-PP, a lancé ce jeudi « un dernier appel » à l’actuel leader centriste, Francisco Rodrigues dos Santos, pour « pacifier le CDS ». Chose qui, selon lui, implique la tenue du congrès du parti les 27 et 28 novembre « ou à une date consensuelle peu après » et l’élection des délégués ce week-end, comme prévu avant le report approuvé par le Conseil national vendredi dernier.

Nuno Melo a réagi à l’annonce faite par le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, de dissoudre l’Assemblée de la République et de convoquer des élections législatives anticipées pour le 30 janvier. Un choix que l’eurodéputé considère comme la preuve qu' »il y avait plus qu’assez de temps » pour, avec le congrès se déroulant les 27 et 28 novembre, pour « discuter d’idées, approuver une motion de stratégie globale, légitimer la direction que les militants estimaient devoir affronter ces élections et préparer une campagne digne et opportune ».

« Comme vous pouvez le voir, lorsque les élections législatives auront lieu, la direction actuelle du CDS ne sera plus en fonction et le parti n’aura aucune stratégie approuvée qui légitime la stratégie pour les législatives », a défendu l’eurodéputé centriste, pour qui  » le report du congrès par peur de la défaite, alors que deux candidats ont été annoncés, 24 heures avant l’élection des délégués, c’était une erreur qui a provoqué de grandes perturbations et indignations internes et qui coûte cher au parti ». Le week-end a été marqué par l’annonce de la désaffiliation de militants de premier plan, comme les vice-présidents Adolfo Mesquita Nunes et António Pires de Lima, l’ex-députée Inês Teotónio Pereira, l’ex-directeur Manuel Castelo Branco et l’ex-député et l’ancien président de la Jeunesse populaire Michael Seufert.

Bien que le mandat de la direction centriste présidée par Rodrigues dos Santos, élu au congrès d’Aveiro en janvier 2020, se termine avant la date choisie par Marcelo Rebelo de Sousa, la porte-parole du CDS-PP, Cecília Anacoreta Correia, a fait valoir que cela ne constituer un empêchement et que l’actuel président « restera évidemment légitimé à exercer son mandat jusqu’au jour de son remplacement ».

Rejetée par le porte-parole centriste, l’hypothèse selon laquelle le congrès du parti aurait lieu les 27 et 28 novembre. « Le fait que les élections soient le 30 janvier signifie que nous n’avons que six semaines pour préparer l’ensemble du processus de campagne électorale, qui est une campagne particulièrement importante pour notre parti », a-t-il justifié.

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