Rui Rio a rappelé que les communes sont des «élections absolument indispensables» et justifié que, ayant le PSD eu «de très mauvais résultats en 2013 et 2017», si cette année répète «un résultat négatif», il va commencer «à perdre gravement l’implantation» chez les parents.
« Plus important que le nombre de députés élus, c’est le nombre de chefs de conseil paroissial, de membres de l’assemblée municipale et de membres de conseils municipaux, de conseillers et de maires », a-t-il défendu, arguant que « plus le PSD a élu de personnes terrain pour faire de la politique, de la politique locale, plus c’est fort ».
«On peut alors gagner encore plus de députés ou perdre quelques députés, le PSD est garanti car il est sur le territoire», a-t-il expliqué, soulignant que, «quand il perd dans les communes, comme il a perdu en 2013 et 2017, et en 2009 il avait perdu un peu, un peu, évidemment l’affaire est grave ».
Le leader social-démocrate s’est exprimé mercredi soir à l’issue de la première d’une série de conférences de formation autonomes organisées par le parti, l’Institut Francisco Sá Carneiro (IFSC), les maires sociaux-démocrates (ASD) et l’Association Konrad Adenauer Stiftung et s’est propagé à travers les réseaux.
A l’issue de la session, consacrée au quartier de Beja et qui s’est déroulée par visioconférence, Rui Rio a garanti qu’il était «fortement engagé» dans les élections municipales, et a assumé les «responsabilités d’avoir un bon et positif résultat pour le PSD », Qui pour accroître« l’implantation nationale »sur le territoire.
« Pour cela, la vocation de chacun, l’engagement de chacun est important, mais il est aussi important d’avoir une formation » afin de « mieux maîtriser les sujets, savoir mieux s’organiser mentalement et mieux argumenter avec les adversaires », il a souligné le président du PSD, qui a souligné que «c’est la première fois dans l’histoire du parti qu’un président qui a une forte marque autarcique» va organiser une élection locale.
En 2017, le PSD a eu son pire résultat autarcique (qui a conduit à la démission du président de l’époque Pedro Passos Coelho): les sociaux-démocrates ont perdu huit chambres par rapport à 2013 et ont vu le PS renforcer la direction municipale, qui a commencé à diriger 161 chambres à travers le pays (11 de plus qu’en 2013), 159 seuls et deux en coalition.
Il y a quatre ans, les sociaux-démocrates remportaient 98 présidences municipales (79 seules et 19 en coalition), bien que sans grandes variations en termes de votes et de pourcentages par rapport à 2013, ayant ajouté 16,08% des voix à elles seules (en 2013) soit 16,70%) .
Fin janvier, les présidents du PSD et du CDS-PP ont annoncé qu’ils signeront un accord-cadre pour les communes d’ici la mi-février qui exclut la possibilité de coalitions avec Chega.
FM (SMA) // RBF