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Mike Pompeo appelle le «monde libre» à triompher de la «nouvelle tyrannie» chinoise

«La Chine d'aujourd'hui est de plus en plus autoritaire à l'intérieur du pays et plus agressive dans son hostilité à la liberté partout», a déclaré aujourd'hui Mike Pompeo dans un discours à la bibliothèque présidentielle et musée Richard Nixon de Yorba Linda, État de Californie (est), cité par l'AFP.

Dans un discours à la rhétorique similaire à celle de la guerre froide contre l'Union soviétique, le secrétaire d'État américain a lancé une attaque d'une rare violence contre le président de l'une des principales puissances mondiales, le dirigeant chinois Xi Jinping.

Mike Pompeo a accusé le président chinois d'être «un partisan sincère d'une idéologie totalitaire en faillite», se référant uniquement à son rôle de secrétaire général du Parti communiste chinois.

Le discours résume la stratégie de fermeture du président des États-Unis, Donald Trump, contre la Chine, qu'il qualifie de «menace» ou de «danger».

L'intervention de Pompeo fait suite à la fermeture du consulat chinois à Houston, au Texas, imposée par Washington, favorisant un nouveau niveau dans l'escalade sans précédent entre les deux grandes puissances rivales.

Pékin a déjà promis des représailles contre cette décision sans précédent depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1979.

La diplomatie chinoise a de nouveau dénoncé aujourd'hui une "diffamation malveillante" qui "démolit le pont d'amitié entre les Chinois et les Américains".

"Nous avons fermé le consulat chinois à Houston car c'était une plaque tournante pour l'espionnage et le vol de propriété intellectuelle", a déclaré aujourd'hui Mike Pompeo, cité par l'AFP, sans préciser clairement les faits contre les diplomates.

Le secrétaire d'Etat à l'administration de Donald Trump considère que "le moment est venu pour les nations libres d'agir", appelant à une "nouvelle alliance des démocraties".

L'objectif du passage à l'action devrait être de faire «changer l'attitude» de Pékin, a-t-il défendu, sans préconiser un changement de régime.

"Si nous nous inclinons maintenant, nos petits-enfants pourraient être à la merci du Parti communiste chinois, dont les actions constituent le premier défi du monde libre", a-t-il insisté, évoquant que le président chinois "n'a pas vocation à semer la tyrannie à jamais en Chine et à l'étranger. »À moins que vous ne vous autorisiez à le faire.

La Chine a annoncé mercredi qu'elle avait été contrainte par les Etats-Unis de fermer son consulat dans la ville nord-américaine de Houston, dans une mesure qualifiée par Pékin de "provocation".

"La Chine condamne fermement cette action scandaleuse et injustifiée", a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Wang Wenbin lors d'une conférence de presse mercredi.

Le consulat chinois à Houston, aux États-Unis, a été fermé "pour protéger la propriété intellectuelle et les informations privées des Américains", a déclaré le même jour une porte-parole du département d'Etat après une forte manifestation de Pékin.

Aujourd'hui, la Chine a nié que son consulat à Houston ait volé la propriété intellectuelle ou des informations à des entreprises américaines, et a de nouveau promis des "représailles" pour mettre fin à sa représentation diplomatique.

JE (JPI / AXYG) // SR

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