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Médine admet une discussion « délicate » sur l’avenir du mécanisme européen de stabilité

Le ministre des Finances, Fernando Medina, a admis aujourd’hui une discussion « délicate » sur la nomination du prochain directeur exécutif du Mécanisme européen de stabilité (MES), un poste pour lequel l’ancien ministre João Leão se présente, car il existe « différentes sensibilités » entre les pays. .

« Nous allons débattre au sein de l’Eurogroupe, entre les différents pays. C’est une question qui a été délicate du point de vue de l’équilibre entre les pays et des sensibilités sur ce que devrait être l’avenir du MEE », a déclaré Fernando Medina, s’exprimant à son arrivée à la réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro, dans la ville de São Paulo Prague tchèque.

Après que le vote sur la direction du MEE a été reporté à deux reprises en raison de l’absence de consensus entre les pays de l’euro, compte tenu de la nécessité d’atteindre 80% des suffrages exprimés, le responsable portugais a reconnu qu’il s’agissait « d’un processus qui s’est avéré être difficile ».

« Avec deux candidatures prestigieuses, mais aussi avec la permanence des blocages qui font qu’aucun des candidats n’a encore réussi à réunir 80% des suffrages […] pondéré en termes de capital », a déclaré Fernando Medina, soulignant la nécessité de « travailler et parler ».

Pourtant, il a répété : « Le Portugal fait toujours partie de la solution et non du problème ».

Les candidatures de l’ancien ministre des Finances portugais João Leão et du Luxembourgeois Pierre Gramegna au poste de directeur exécutif du MEE sont discutées à Prague par les ministres des Finances de la zone euro.

Réunis en réunion informelle dans la ville tchèque de Prague, les ministres des Finances de la zone euro vont, dans le cadre d’une réunion du conseil des gouverneurs du MES, tenter de parvenir à un consensus sur les deux noms sur la table pour la direction de le Mécanisme – João Leão et Pierre Gramegna –, dont l’un remplacera l’Allemand Klaus Regling, qui était le directeur exécutif du Mécanisme depuis sa création, en 2012, et qui termine son mandat le 7 octobre.

En cas de nouveau report du vote, la question sera à nouveau débattue, en marge de la réunion de l’Eurogroupe début octobre, par le Conseil des gouverneurs du MEE, la plus haute instance décisionnelle de l’instance composée de des représentants gouvernementaux de chacun des 19 actionnaires du mécanisme, les pays de la zone euro, avec le portefeuille des Finances. Le Portugal est représenté par le ministre responsable, Fernando Medina.

La relève au MEE devrait intervenir dès le 8 octobre.

Il appartient aux ministres des finances de l’euro de prendre cette décision, lors d’un vote à la majorité qualifiée, soit 80 % des suffrages exprimés, les droits de vote étant égaux au nombre d’actions attribuées à chaque pays membre du MES dans le capital social autorisé. .

Le Portugal, par exemple, a un droit de vote d’environ 2,5 %, à comparer avec l’Allemagne (26,9 %) et la France (20,2 %), cette dernière ayant un poids plus important dans le vote et un droit de veto.

Pour qu’un candidat soit élu directeur exécutif du dispositif, il doit recueillir au moins 80 % des voix des membres du MEE.

Le directeur exécutif du MEE est chargé de conduire les travaux du mécanisme, agissant en tant que représentant légal de l’organisation et présidant le conseil d’administration, avec un mandat de cinq ans et renouvelable une seule fois.

Basé au Luxembourg, le MEE est une organisation intergouvernementale créée par les États membres de la zone euro pour prévenir et surmonter les crises financières et maintenir la stabilité financière et la prospérité à long terme, en accordant des prêts et d’autres types d’assistance financière aux pays connaissant de graves difficultés financières. .

Dans le gouvernement précédent, João Leão a assumé le portefeuille des Finances, après avoir été secrétaire d’État au Budget, entre 2015 et 2019.

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