La mairie de Lisbonne soutiendra l'achat de vélos conventionnels par tous les résidents, étudiants ou travailleurs de la capitale, selon une proposition à laquelle Lusa avait accès aujourd'hui.
Le programme de soutien à l'acquisition de vélos a été approuvé jeudi, lors d'une réunion de chambre, avec les votes favorables du PS, du BE, du PSD et du CDS-PP et du PCP contre.
Selon la proposition, le programme dispose d'un budget de 1,5 million d'euros pour l'achat de vélos conventionnels et adaptés pour les personnes à mobilité réduite (électriques ou non), un million d'euros pour les vélos à assistance électrique et 500 mille euros pour vélos cargo.
Dans le cas des vélos conventionnels, la Câmara de Lisboa soutiendra l'achat de vélos à travers un remboursement de 50% de la valeur du vélo, jusqu'à un maximum de 100 euros, et les résidents de la municipalité de Lisbonne, étudiants (à partir du 1 Cycle vers l'enseignement supérieur), ainsi que «les travailleurs ayant un lieu de travail habituel dans la municipalité de Lisbonne».
Initialement, la municipalité prévoyait que seuls les élèves pourraient bénéficier d'un soutien pour les vélos conventionnels, une condition qui a finalement été modifiée par l'exécutif municipal.
Le soutien à l'achat de vélos adaptés classiques "se traduit par l'allocation d'une contribution financière de 75% de la valeur de l'achat respectif, jusqu'à un maximum de 200 euros", indique le texte de la proposition.
En ce qui concerne les vélos électriques, la Câmara de Lisboa (PS) alloue une compensation financière de 50% de la valeur du vélo jusqu'à une valeur maximale de 350 euros, tandis que le remboursement dans le cas des vélos électriques adaptés s'élève à 75%, jusqu'à un maximum de 500 euros.
Quant aux vélos cargo, la commune remboursera aux acheteurs 50% de la valeur du matériel, jusqu'à un maximum de 500 euros.
Le programme «achats de vélos effectués à partir du 3 juin 2020», dans un magasin physique situé dans la municipalité de Lisbonne, est éligible au programme, indique la caméra dans la proposition, ajoutant que «le nombre de soutiens à attribuer au même bénéficiaire est limité à un ».
Pour avoir accès à ce soutien, le candidat doit soumettre une «candidature électronique sur le site Internet de la municipalité de Lisbonne ou l'envoyer à l'adresse e-mail qui y est indiquée».
Pour l'instant, et jusqu'à la publication des établissements commerciaux adhérant au programme autarcie, l'achat peut se faire dans n'importe quel magasin de la capitale. À partir de cette date, l'achat de vélos doit être effectué dans l'un des magasins participants, a expliqué la source de la chambre à Lusa.
Les bénéficiaires du soutien «sont tenus de conserver la propriété du vélo pendant une période d'au moins 24 mois à compter de la date d'achat», établit la commune dans le règlement du programme.
La proposition stipule également que le «programme se déroule jusqu'au 31 décembre 2020» et que la date limite de dépôt des candidatures se termine le 30 novembre.
Avec cette initiative, la municipalité entend également «stimuler le recours au commerce local» dans un «contexte de reprise de l'économie de la ville suite aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19.
En outre, le programme "apportera un large éventail d'avantages", à savoir la promotion de modes de mobilité plus durables, "l'amélioration de la qualité de l'air, la réduction du bruit, du trafic et des encombrements dans la ville de Lisbonne", énumère la proposition. .
Jeudi, dans des déclarations à Lusa après la réunion de la chambre, le conseiller du PCP, João Ferreira, a justifié son vote contre par le fait qu'il s'agissait «d'un soutien indifférencié du point de vue social et de la condition socioéconomique de ceux qui adhèrent», arguant que «Le pouvoir d'achat n'est pas disponible pour une bonne partie de la population».
Pour sa part, le social-démocrate João Pedro Costa a déclaré que le soutien aux vélos conventionnels pour «toute la population» était une initiative du PSD, tandis que le conseiller João Gonçalves Pereira (CDS-PP) a souligné que c'est son parti qui a suggéré un « discrimination positive plus favorable pour les vélos adaptés car non seulement ils sont plus chers, mais souvent ceux qui sont utilisateurs ou utilisateurs potentiels n'ont pas toujours les conditions socio-économiques pour pouvoir les utiliser ».
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