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Les prestataires de soins de santé déplorent le manque de soutien au secteur privé

La Fédération nationale des prestataires de soins de santé (FNS) a regretté aujourd’hui que le plan de relance et de résilience laisse de côté le soutien aux particuliers, affirmant que l’investissement prévu est destiné à «l’État lui-même».

«Hormis un soutien financier annoncé pour le renforcement du réseau intégré de soins continus, qui comprend des promoteurs des secteurs public, social et privé, il ne reste plus que les 1 383 millions d’euros pour soutenir le secteur privé. L’Etat envisage de consommer ces ressources exclusivement dans l’Etat lui-même », a indiqué le FNS dans un communiqué.

Le plan de relance et de résilience (PRR) du Portugal, placé par le gouvernement en consultation publique, prévoit un investissement total de 1 383 millions d’euros dans divers aspects pour renforcer la capacité du Service national de santé (SNS).

En termes d’investissements, le montant le plus important – 463 millions d’euros – est destiné à la réforme des soins de santé primaires, à travers le renforcement de l’accès et de la qualité, l’expansion des services des groupes de centres de santé et la requalification des installations et équipements.

Pour les réseaux nationaux de soins continus intégrés et de soins palliatifs, le PRR réserve 205 millions d’euros destinés à développer «une nouvelle génération de réponses de protection sociale pour les citoyens».

Selon la FNS, le PRR ne prévoit pas de programme ou d’appui spécifique au secteur de la santé en matière de transition climatique, «sachant que la consommation d’énergie et la gestion des déchets ont un poids important dans les coûts de fonctionnement de ces entreprises».

La fédération représentant environ 1 000 prestataires de soins regrette qu’un programme soit prévu pour internaliser dans les centres de santé des moyens complémentaires de diagnostic qui ont été fournis par le réseau agréé «sans investissement public, à des coûts maîtrisés et avec d’excellents résultats».

En outre, la FNS considère que l’installation de cabinets de médecine dentaire dans les centres de santé constitue un investissement qui «ne doit pas être considéré comme une priorité», puisque l’accès des Portugais à la santé bucco-dentaire pourrait être réalisé «en quelques jours» grâce à l’ouverture de conventions de médecine.

«Le réseau convenu, au vu de la couverture qu’il assure sur tout le territoire national, rapprochant les soins de santé du domicile et du lieu de travail des Portugais, est probablement, depuis la création du SNS, le meilleur exemple de facilité d’accès et de liberté choix des citoyens vis-à-vis du système de santé portugais », défend la fédération, qui précise qu’elle ne mérite cependant« aucun défi »la nécessité de renforcer le NHS.

Selon l’organisation présidée par Abel Bruno Henriques, le secteur sous contrat est responsable de plus de 90% de la production ambulatoire du NHS lui-même, ce qui représente plus de 20 millions de demandes faites par les médecins de famille pour plus de 100 millions d’actes par an.

Parmi les mesures que FNS souhaite inclure dans le PRR, il y a la création d’incitations à la reconversion des installations et au renouvellement des équipements et à la réduction de la consommation d’énergie et du traitement des déchets, qui pourraient inclure une combinaison de soutien financier et de crédit d’impôt pour investissement.

La fédération prône également une réduction des autres coûts contextuels, dans le cas des contributions à l’Entité de Régulation de la Santé, qui «a accumulé des résultats correspondant à environ 4 budgets annuels», ainsi que la révision des règles d’agrément, «les purgeant des exigences et conditions de non-utilisation pour la poursuite de l’intérêt public ».

Le FNS regroupe les associations nationales de cardiologues, centres de dialyse, unités d’imagerie diagnostique, laboratoires cliniques, médecins en endoscopie digestive et l’Association portugaise d’hospitalisation privée et l’Association portugaise de médecine physique et de réadaptation.

Le plan de relance et de résilience du Portugal, pour accéder aux fonds communautaires post-crise du covid-19, prévoit 36 ​​réformes et 77 investissements dans les domaines social, climatique et numérique, pour un total de 13,9 milliards d’euros de subventions.

Après un projet présenté à la Commission européenne en octobre dernier et un processus de discussions avec Bruxelles, le gouvernement portugais a maintenant mis la version préliminaire et résumée du plan en consultation publique.

L’exécutif considère que, «sur la base du diagnostic des besoins et des enjeux», trois «dimensions structurantes» ont été définies – celle de la résilience, de la transition climatique et de la transition numérique -, auxquelles 13,9 milliards d’euros seront alloués. Euros de subventions non remboursables des fonds européens post-crise.

Dans le document, 2,7 milliards d’euros de prêts sont également prévus, mais l’exécutif ajoute qu ‘«il n’est toujours pas assuré» que le Portugal recourra à cet aspect du mécanisme de relance et de résilience, principal instrument du nouveau fonds de relance du Syndicat.

PC (HN) RBF

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