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Les évêques annoncent aujourd’hui des mesures pour répondre aux abus sexuels dans l’Église

Les évêques se réunissent dans la journée à Fátima, en assemblée plénière de la Conférence épiscopale portugaise (CEP), et présentent leurs conclusions à 18h00, en conférence de presse, l’annonce de mesures immédiates par la hiérarchie catholique étant attendue.

La Commission indépendante pour l’étude des abus sexuels sur enfants dans l’Église catholique, qui a validé 512 des 564 témoignages reçus, pointant, par extrapolation, un nombre minimum de victimes de l’ordre de 4 815, a averti d’emblée que les données « devraient être compris comme la « partie émergée de l’iceberg » ».

Le jour même de la présentation du rapport, le 13 février, le président de la Conférence épiscopale portugaise (CEP), José Ornelas, a reconnu que les résultats ne peuvent être ignorés et admis qu’il faisait face à une « situation dramatique » qui sera difficile surpasser.

Dans son rapport, la Commission indépendante a laissé quelques suggestions à l’Église, à savoir la constitution d’une nouvelle commission pour poursuivre « l’étude et le suivi du thème », avec des membres internes et externes à l’Église ; l’adoption du « devoir moral de dénonciation, de la part de l’Église, et de collaboration avec le ministère public » ou la « demande effective de pardon concernant les situations qui se sont produites dans le passé et leur matérialisation ».

Le « soutien psychologique continu aux victimes passées, actuelles et futures » est également considéré comme une responsabilité de l’Église, en collaboration avec le Service national de santé.

Jeudi, une lettre signée par des centaines de catholiques demandait également aux évêques portugais des mesures à court terme, notamment que les évêques « dissimulés », le cas échéant, se retirent de leurs fonctions.

La lettre, révélée par le journal numérique 7Margens, demande également que « tous les abuseurs qui sont actuellement au service de l’Église » soient suspendus préventivement « chaque fois qu’il y a des preuves peu crédibles d’abus » et démis de leurs fonctions lorsqu’ils sont reconnus coupables « à la lumière de la morale chrétienne. , indépendamment de toute poursuite judiciaire ».

La création immédiate de moyens d’apporter un soutien et une aide psychologique, psychiatrique et spirituel aux victimes d’abus sexuels qui le souhaitent, la préparation d’un moment solennel et collectif pour demander pardon et la création d’une nouvelle commission indépendante pour poursuivre le travail du précédent sont, selon 7Margens, certaines des mesures que les institutions et les personnes les plus catholiques proposent aux évêques portugais.

JLG // FPA

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