1-1-e1669908198824-png
25578466_wm-1053293-4866755-jpg

Les députés ont débattu de la composition de la commission d’enquête sur la TAP, le Livre et le PAN critiquent l’exclusion

Selon la porte-parole de la conférence des dirigeants, la socialiste Maria da Luz Rosinha, le président du parlement, Augusto Santos Silva, a demandé aux députés « d’indiquer les noms » qui constitueront cette commission d’enquête, ajoutant qu’il n’y a toujours pas de date de prise de fonction.

« Il y a une proposition sur la table, conformément à ce qui est prévu par la loi. Proposition que les députés sont en cours d’analyse », a répondu la porte-parole, interrogée par des journalistes.

Quelques instants plus tard, les députés uniques du PAN et du Livre ont critiqué leur exclusion de cette commission d’enquête, contestant l’interprétation de la loi par la majorité des partis faite lors de la conférence des chefs.

«Ce que dit la loi, c’est que la composition doit être jusqu’à un maximum de 17 députés – la loi ne limite pas, et nous ne faisons pas cette interprétation, aux groupes parlementaires. Et donc, en l’absence de cette limitation et même avec la possibilité qu’un seul député soumette une proposition de commission d’enquête, l’interprétation de la conférence des chefs que seulement si Livre ou PAN avaient été partisans d’une commission d’enquête parlementaire est cela pourrait en faire partie, cela n’a aucun sens pour nous », a affirmé Inês Sousa Real, porte-parole du PAN.

Le député espère que la conférence des dirigeants « réfléchira aux considérations » laissées par les députés uniques et pourra « revenir en arrière » lorsque la proposition de composition sera votée.

Pour Livre, Rui Tavares a souligné qu' »il y avait déjà dans le passé une commission d’enquête dont faisait partie l’Initiative libérale, à l’époque avec un seul député [João Cotrim de Figueiredo]”.

« Il n’y a eu aucune allégation selon laquelle cette commission était illégale (…) et, par conséquent, la loi sert de base à ce que la conférence des dirigeants décide et pour laquelle elle a ou non une volonté politique », s’est-il défendu, accusant les autres forces avec des groupes de parlementaires de « l’hypocrisie » lorsqu’ils critiquent le « rouleau compresseur » du PS, mais « n’hésitez pas à l’utiliser » contre des députés uniques.

Selon le Régime légal des enquêtes parlementaires « la fixation du nombre des membres de la commission doit respecter la limite maximale de 17 députés, dans le respect du principe de représentativité prévu au paragraphe 1 de l’article 31 du Règlement intérieur. [da Assembleia da República]”.

Le 3 février, la proposition de BE de créer une commission d’enquête pour superviser la gestion politique de la TAP a été approuvée au parlement, le PS et le PCP s’étant abstenus et les autres partis votant pour.

Le texte approuvé sans voix contre institue une commission d’enquête parlementaire « à la supervision politique de la gestion de la TAP » qui se concentre notamment entre 2020 et 2022, sur l’entrée et la sortie de l’ancienne dirigeante Alexandra Reis et sur les responsabilités de la tutelle en les décisions prises.

Le PS a déjà annoncé qu’il nommera le député Jorge Seguro Sanches pour présider la commission d’enquête parlementaire sur la TAP proposée par BE, bien qu’il ait fait valoir que cette présidence devrait revenir à Chega.

Après une conférence des dirigeants le 18 janvier, il a été expliqué qu’il y avait égalité entre Chega et PS selon la méthode habituelle de Hondt de répartition des présidents des commissions parlementaires.

ARL (JF/SMA/TA) // JPS

Articles récents