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Les demandes d’interrogation du registre des pédophiles atteignent un record en 2022

Dans une réponse transmise à l’agence Lusa, le ministère de la Justice indique que 6 493 pédophiles sont inscrits au registre d’identification pénale des personnes condamnées pour des crimes sexuels sur des enfants, créé en mars 2015.

Selon les mêmes informations, depuis la création de la base de données, plus de 300 agresseurs sexuels de mineurs sont recensés annuellement.

Les données montrent que 2015 a été l’année au cours de laquelle davantage de dossiers de personnes condamnées pour délits sexuels contre des mineurs ont été introduits, au total 377, suivis de 2021 (366).

L’année dernière, les données de 350 personnes reconnues coupables d’abus sexuels sur des enfants ont été inscrites dans le registre.

Les demandes de consultation du casier judiciaire des personnes condamnées pour crimes sexuels contre des enfants ont enregistré une augmentation annuelle, avec 1 265 demandes enregistrées l’année dernière, un record depuis sa création et une augmentation de près de 77% par rapport à 2021, où 716 demandes avaient été faites . .

Selon le ministère de la Justice, en 2020 les demandes de consultation ont atteint 550, alors qu’en 2019 il y en avait 215, en 2018 il y en avait 131, en 2017 elles étaient 96, en 2019 elles ont atteint 178 et en 2015 elles étaient neuf.

Les données du ministère de la Justice précisent qu’au cours de ses huit années d’existence, 3 160 requêtes ont été demandées au registre des personnes condamnées pour crimes sexuels contre des enfants.

Le casier judiciaire n’est accessible qu’aux magistrats aux fins d’enquête pénale, aux entités compétentes pour accomplir des actes d’enquête ou d’instruction chargées de coopérer au niveau international en matière de prévention et de répression de la délinquance et à la Direction générale de la réinsertion et de l’administration pénitentiaire et de la protection des Enfants et Jeunes.

Le ministère de la Justice indique que « les citoyens qui exercent des responsabilités parentales sur des mineurs de moins de 16 ans, par l’intermédiaire de l’autorité de police, ont toujours accès à l’information, à condition qu’ils prouvent leur résidence, leur scolarité et une preuve des responsabilités parentales sur le mineur, lorsque cela est une crainte fondée ».

Ce registre créé en 2015 comprend le nom, l’âge, la résidence et les crimes des personnes condamnées pour des crimes sexuels dont la victime est mineure.

Selon la loi, le système d’enregistrement d’identification pénale contient des données sur les agresseurs pendant cinq ans lorsqu’une amende ou une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an leur est appliquée et pendant 10 ans pour les peines de prison de plus d’un an et pas plus de cinq ans . .

Les données seront disponibles pendant 15 ans lorsqu’une peine de prison de plus de cinq ans et pas plus de 10 ans est appliquée. Lorsque le condamné est puni d’une peine de plus de 10 ans, ses données seront conservées dans le registre pendant 20 ans.

CMP/JGO // FPA

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