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Le terrain ne change pas de rustique à urbain s’il est loué pour des panneaux solaires

Dans une information contraignante maintenant publiée, AT répond à un contribuable, propriétaire d’un bâtiment rustique (terrain), qui veut savoir s’il commencera à payer l’impôt foncier municipal (IMI) en tant que propriété urbaine en raison du fait qu’il est loué à y être installé un parc de panneaux solaires permettant de capter l’énergie solaire et d’exploiter une centrale de production et/ou de stockage d’énergie électrique.

Après avoir conclu que le terrain en question répond à toutes les caractéristiques pour être qualifié de rustique, l’AT considère que, du fait que les constructions envisagées sont autonomes par rapport au terrain et que leur utilisation est assurée par un bail, « les hypothèses sont maintenu afin que la classification respective en tant que bâtiment rustique soit maintenue ».

« Bien qu’il soit prévu que la propriété du demandeur n’aura plus un but normal, à savoir une utilisation qui génère des revenus agricoles ou forestiers (tels que ceux-ci sont considérés aux fins de l’IRS), cela n’est pas décisif pour qu’il ne puisse pas maintenir le classement en ‘rustique’ », détaille l’information contraignante de l’inspecteur.

Comme un bail est un contrat par lequel un propriétaire, en tant que bailleur, permet à un locataire « la jouissance temporaire de cet immeuble, sans transmission du droit de propriété respectif », l’AT souligne que les constructions que le locataire réalise sur ce terrain couverts par le contrat de bail « jouissent d’une autonomie économique et patrimoniale par rapport au terrain où ils seront implantés ».

Ainsi, « le terrain en cause, étant situé en dehors de l’agglomération, n’est pas qualifié de terrain à bâtir et ne possède pas, [na esfera do proprietário] d’une destination normale à une utilisation génératrice de revenus commerciaux et industriels, elle sera rustique », puisque les futures constructions de la centrale seront autonomes du terrain.

AT rappelle toutefois que, conformément à ses informations 2021, les parcs éoliens et les centrales solaires sont des réalités qui remplissent les éléments structurels du concept de bâtiment » [urbano industrial]ce qui signifie qu’ils sont tenus de payer l’IMI, qui est dû, dans ce cas, par le locataire.

Le propriétaire du terrain paiera l’IMI sur le terrain de la manière dont cela s’est déjà produit, c’est-à-dire sur la valeur imposable (VPT) que ce terrain rustique détenait déjà avant le bail.

Il convient de rappeler qu’au sens de l’IMI, les constructions rustiques sont « les terrains situés hors d’une agglomération urbaine, à l’exception de ceux qui sont classés comme terrains à bâtir (…) et ceux dont la destination normale est un usage générant des activités commerciales et industrielles ». , à condition qu’« ils soient affectés ou, à défaut d’affectation concrète, aient pour destination normale un usage générateur de revenus agricoles, forestiers et d’élevage ».

Le taux IMI pour les propriétés rurales est actuellement de 0,8%. Contrairement aux bâtiments urbains qui ont fait l’objet d’une évaluation générale et dont le VPT est déjà défini selon les règles de l’IMI, cela ne s’est pas encore produit dans les bâtiments rustiques.

LT // MSF

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