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Le TCA do Sul rejette l’appel du FPF dans les trois matchs à huis clos de l' »affaire Marega »

Bien qu’il ait mentionné qu’il « est démontré » que le joueur du FC Porto de l’époque était « effectivement la cible de chants proférés à plusieurs reprises et à l’unisson », avec un contenu raciste, l’organe judiciaire a compris que « les preuves produites ne peuvent pas conduire à la conclusion que le Vitória de Guimarães a consenti ou toléré les chants racistes en question », lit-on dans le jugement auquel l’agence Lusa a eu accès.

« Le CD [Conselho de Disciplina da FPF] puni le VSC [Vitória de Guimarães] avec trois matchs à huis clos et une amende de 53 550 euros. le TAD [Tribunal Arbitral do Desporto] et le TCAS a compris que les responsables du club n’étaient peut-être pas au courant des chants racistes. Au vu de ce qui précède, les juges d’appel conviennent, en conférence, (…) de rejeter totalement le présent recours judiciaire et, par conséquent, de confirmer la décision arbitrale attaquée », exprime également le document.

Après la publication du CD FPF, le 4 mai 2021, la sanction de trois matchs à huis clos, concernant la violation présumée de l’article 113 du règlement disciplinaire de la Ligue portugaise de football professionnel (LPFP), concernant les comportements discriminatoires, le club du Minho a fait appel au TAD, qui l’a confirmé le 22 novembre 2021, la fédération faisant appel au TCAS.

Le jugement souligne également que des sons ont été entendus « imitant ceux produits par des singes », « notamment euh, euh, euh », dans le but de « minifier, humilier et discriminer le joueur en question », dans une « attitude nettement raciste » . »

Le document ajoute que « de tels chants ne se produisent pas de manière continue/permanente et parfaitement audible pendant les 11 minutes précitées », entre le but de l’international malien, à 60 ans, qui a valu la finale 2-1, en faveur du FC Porto, le 16 février 2020, et le départ du joueur de champ, à 71 ans.

Selon le TCAS, les chants interviennent « à des moments très précis et courts du jeu », en « notamment lorsque le joueur a une intervention », dans un stade « avec plus de 20 000 supporters présents » – soit « environ les deux tiers des spectateurs ». la capacité remplie » -, ce qui rend le « bruit du public dans le stade particulièrement fort », « souvent indistinct ».

L’organe judiciaire souligne également que le rapport de la police sportive et le témoignage du chef du PSP, Mário Jorge Correia da Rocha Cardoso, « va dans le sens de la perception de l’apparition de chants racistes », arguant toutefois que le « fait des forces de police perçu le même » ne signifie pas « nécessairement que le demandeur [Vitória de Guimarães] l’ont fait ».

Le jugement souligne que cette perception dépendait de « plusieurs facteurs », tels que « l’endroit où se trouvaient les éléments de la structure du demandeur au moment de l’événement respectif », le « type de tâches qu’ils entreprenaient, ainsi que, si « au vu du niveau de bruit dans le stade », « il leur serait possible de découvrir les chants précités », avec « le temps d’y réagir ».

Invariablement, la FPF fait appel des décisions défavorables, dans le cadre d’un recours devant la Cour administrative suprême (STA).

En plus de cette punition, Vitória de Guimarães a été la cible d’une autre par le FPF CD, concernant le manque de son dans le système de vidéosurveillance du stade D. Afonso Henriques, pendant ce match, après avoir vu que la STA avait raison, dans un jugement que Lusa a consulté le 20 avril.

L’Autorité pour la prévention et la lutte contre la violence dans le sport (APCVD) a également prononcé trois sanctions d’un match à huis clos au club de Guimarães, le 20 octobre 2020, ainsi qu’une amende de 55 mille euros, dans un procès en cours en le Tribunal Judiciaire de Guimaraes.

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