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Le recouvrement coercitif des créances fiscales a augmenté de 2,4% en 2021 à 899,5 ME

Le montant du recouvrement forcé des créances fiscales s’est élevé à 899,5 millions d’euros (ME) en 2021, en hausse de 2,4% par rapport à l’année précédente, selon le Compte général de l’Etat 2021 rendu public ce jour.

« En 2021, un montant de 899,5 millions d’euros a été enregistré dans les recettes de l’Etat issues du recouvrement coercitif, soit une augmentation de 21,1 millions d’euros (+2,4%) par rapport à l’année précédente », indique le document diffusé par la direction générale du budget.

Les impôts avec le plus grand volume de dettes fiscales payées de force étaient l’IRS (avec 253,1 millions d’euros), la TVA (236,9 millions d’euros), suivis de l’IRC (avec 144 millions d’euros) et des redevances, amendes et autres pénalités (89,1 millions d’euros). ).

Les données de la CGE montrent que dans toutes ces situations, il y a eu une augmentation du recouvrement forcé par rapport aux valeurs de 2020. Cependant, la plus forte augmentation d’une année sur l’autre s’est produite dans le paiement d’intérêts de retard : il y a eu 62,8 millions d’euros en 2021, ce qui reflète une augmentation de 52,5% par rapport aux 41 millions d’euros enregistrés un an plus tôt.

Il existe également des situations dans lesquelles la valeur a baissé par rapport à 2020, la CGE constatant qu’« une baisse significative du recouvrement des créances liées aux autres impôts directs, de l’ordre de 49,1 millions d’euros (-59,8 %) est constatée, essentiellement due à la baisse de la contribution exceptionnelle sur le secteur de l’énergie ».

Le document rappelle qu’en raison de la pandémie de covid-19, le Gouvernement a décidé de suspendre les processus d’exécution fiscale en cours ou qui seraient initiés par l’Autorité fiscale et douanière (AT) entre le 1er janvier et le 31 mars 2021.

« Ainsi, pendant cette période, l’AT a été empêchée d’accomplir des actes coercitifs, ainsi que de constituer des garanties, notamment des nantissements, aux termes de l’article 195 du Code de procédure et de procédure fiscales (CPPT), ainsi que de compenser les dettes. du débiteur résultant du remboursement, de la révision officieuse, de la réclamation ou de la contestation judiciaire de tout acte fiscal dans ses créances recouvrées par l’administration fiscale, en vertu de l’article 89 du CPPT », est-il mentionné.

Concernant le délai de prescription des dettes fiscales, leur valeur a été réduite en 2021 à 6,4 millions d’euros, ce qui représente une baisse de 75% par rapport aux 25,4 millions d’euros en 2020 – qui était déjà le montant le plus bas depuis 2005.

Il est rappelé que la prescription des dettes court, en règle générale, huit ans après l’année au cours de laquelle le fait générateur de l’obligation fiscale s’est produit, « sauf pour les causes de suspension et d’interruption du terme légal ».

Avant le délai de prescription et après épuisement de la possibilité d’accomplir des actes d’exécution visant à recouvrer les créances – faute de biens pouvant être rattachés au débiteur – les sommes manquantes sont déclarées en défaut, étant considérées comme prescrites lorsque la la période de collecte expire. .

Concernant l’évolution du portefeuille de la dette, la CGE révèle que les recettes à recouvrer par l’AT (après le délai de recouvrement volontaire) s’élevaient, à fin 2021, à 23.261,1 millions d’euros, en hausse de 1.233 millions d’eros (+5,6% ) par rapport à l’année précédente.

LT // JNM

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