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Le PSD veut un mandat unique de sept ans pour le président de la République et réduit les députés

Ce sont deux des propositions qui seront incluses dans le projet de révision constitutionnelle du PSD, selon un résumé publié par le parti, et qui seront présentées au Conseil national aujourd’hui, lors d’une réunion prévue à 21h00, à Lisbonne.

Les sociaux-démocrates veulent également modifier la durée de la législature afin que les élections à l’Assemblée de la République aient lieu entre mai et juin, en ajustant les dates de début et de fin de la session législative.

Dans le texte actuel de la Constitution, le mandat du Président de la République dure cinq ans et deux mandats consécutifs sont admis.

Le nombre de députés est fixé entre un minimum de 180 et un maximum de 230, à définir par la loi électorale.

Au nom du principe de renforcement de la cohésion territoriale – l’une des orientations du projet, selon les sociaux-démocrates -, le PSD propose également d’inscrire dans la Constitution que la définition des circonscriptions pour l’Assemblée de la République doit, « en outre la proportionnalité de la population, prendre également en compte la dimension territoriale ».

« Le nombre de députés pour chaque circonscription plurinominale du territoire national, à l’exception de la circonscription nationale, lorsqu’elle existe, est défini dans la loi en tenant compte de la proportionnalité par rapport au nombre d’électeurs inscrits et en tenant compte de la représentation équilibrée des l’ensemble du territoire », sera l’une des propositions à inclure dans le projet, selon le parti, qui, en théorie, permettra aux cercles les moins peuplés d’élire davantage de députés.

Selon la synthèse publiée par le parti – l’article n’a pas encore été publié -, le PSD inclura également dans son projet de révision constitutionnelle des propositions visant à « améliorer l’accès et la progression dans les fonctions et emplois publics et les garanties d’exemption et d’intégrité », renforcer le l’indépendance des entités administratives indépendantes, en général, et du Banco de Portugal, en particulier, « y compris avec une modification du mode de nomination ».

Le PSD s’engage également à élargir « l’accès à la justice constitutionnelle, permettant la consécration du recours constitutionnel par voie législative ».

Chega a ouvert un processus de révision constitutionnelle avec la remise au parlement d’un projet de révision constitutionnelle qui a été admis le 12 octobre. Selon la Constitution de la République, « lorsqu’un projet de révision constitutionnelle est présenté, tout autre devra être présenté dans un délai de trente jours », le délai s’achevant vendredi.

En plus de Chega et du PSD, au moins le PS, Iniciativa Liberal et le PAN ont déjà indiqué qu’ils présenteront des projets de modification de la Loi fondamentale.

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