Le Parti social-démocrate (PSD) est entré au Parlement ce jeudi avec une suggestion qui vise la reconnaissance d’un « climat stable » comme patrimoine commun de l’humanité.
Ainsi, le projet de résolution nº 1498/XIV/3 recommande « au Gouvernement de promouvoir des démarches diplomatiques auprès des Nations Unies pour la reconnaissance d’un climat stable comme Patrimoine Commun de l’Humanité ».
« La nouvelle Loi fondamentale sur le climat au Portugal considère la pertinence du climat stable et défend les efforts pour sa reconnaissance en tant que patrimoine commun de l’humanité. Il sera important d’assumer cet objectif en termes de politique étrangère, afin d’inspirer d’autres pays à prendre des initiatives législatives similaires », estime le parti dirigé par Rui Rio.
Le PSD justifie également que la recommandation vise à « assurer la stabilité du système climatique » ce qui est « fondamental pour réduire les risques de catastrophes naturelles et faire en sorte que les populations de la planète ne subissent pas une nouvelle dégradation des conditions environnementales dans lesquelles elles vivent. « . La mesure intervient la même semaine au cours de laquelle plus de 100 pays, dont le Portugal, se sont engagés à réduire les émissions de méthane de 30 % d’ici 2030 lors du 26e sommet des Nations Unies sur le changement climatique (COP26).
Les sociaux-démocrates rejoignent ainsi le Parti Animal People Nature (PAN) et le Parti socialiste (PS) qui ont également apporté leur contribution à des propositions identiques.
Le premier parti à aller de l’avant avec la proposition a été le PS, qui a recommandé le 5 octobre au gouvernement de promouvoir « les mesures nécessaires pour que les Nations Unies (ONU) reconnaissent le climat stable comme un patrimoine commun de l’humanité ». Le document des socialistes a déclaré que le « climat stable en tant que patrimoine commun de l’humanité » devrait constituer « la norme de fonctionnement stable du système climatique reconnu comme un bien commun mondial intangible, juridiquement indivisible, dont le bon fonctionnement est limité et épuisable ».
Puis, le 22 octobre, le PAN a également présenté une initiative dans laquelle il a demandé au gouvernement de développer les actions nécessaires pour que l’État portugais reconnaisse, dans le cadre du patrimoine naturel immatériel, le « climat stable » comme patrimoine commun de l’humanité. , déclenchant les efforts communs des Nations Unies.
Avec la proposition, le parti dirigé par Inês de Sousa Real souhaite « qu’un modèle de gouvernance globale pour ce bien soit établi, incluant la prise en compte de la valeur économique des externalités positives et négatives inhérentes à la préservation des écosystèmes et du climat ».