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Le professeur de morale de Famalicão est jugé pour 87 crimes d’abus sexuels

Par ordonnance d’inculpation datée du 10 novembre, à laquelle Lusa a eu accès aujourd’hui, le juge a décidé de traduire en justice l’accusé dans les termes exacts de l’accusation portée par le ministère public.

L’accusé est professeur d’éducation morale et de religion catholique à l’école secondaire Camilo Castelo Branco, à Vila Nova de Famalicão.

Selon l’accusation, les crimes ont été essentiellement commis lors des répétitions de la compagnie théâtrale « O Andaime », que l’accusé a créée dans cette école et dont il était directeur.

L’accusation indique que les répétitions commençaient toujours « par une phase d’échauffement, pendant laquelle les portes étaient maintenues fermées, les lumières étaient éteintes et les stores de la salle étaient fermés, avec de la musique, et comprenait la réalisation d’exercices en coulisses ». , au cours de laquelle les étudiants fermaient les yeux et suivaient les instructions de l’accusé, dans le but de créer un état de relaxation et de désinhibition psychologique et corporelle ».

Il ajoute que, à partir de 2014 environ, le prévenu, « pour des raisons liées à sa propre satisfaction sexuelle et profitant du fait qu’il était seul responsable de l’entreprise, a commencé à participer aux exercices de scène opposée, créant une plus grande intimité et rapprochement corporel » avec des étudiantes, afin de faciliter l’entretien, avec elles, de contacts à caractère sexuel ».

L’accusé de 53 ans a même mis deux cartes sur la vitre des portes d’entrée pour minimiser la lumière à l’intérieur de la salle de répétition.

Selon le député, les prévenus « verbalisaient fréquemment aux étudiantes que le contact physique requis dans les exercices de co-acting était nécessaire à l’évolution souhaitée en tant qu’actrices et, aussi, que cette méthode ne serait pas comprise par des membres extérieurs à l’entreprise, donc les encourageant à ne pas révéler les événements qui se sont déroulés pendant les répétitions ».

Le député affirme que l’accusé a profité de « son ascendant en tant qu’enseignant » et profité de « la naïveté, l’immaturité et le manque d’expérience sexuelle de ses élèves » pour consommer les abus.

Toujours selon l’acte d’accusation, l’accusé, lors d’un cours d’éducation morale et de religion catholique, aurait dit aux élèves de s’allonger pour « faire des exercices de respiration » et, les lumières éteintes, il aurait caressé un élève.

Diplômée en sciences religieuses, la prévenue répondra de 87 crimes d’abus sexuels sur mineurs dépendants, âgés entre 14 et 17 ans.

L’enseignant a fait l’objet d’une procédure disciplinaire par l’Inspection générale de l’éducation et des sciences, qui a abouti à sa suspension préventive entre le 4 février et le 17 juin 2019.

Après cela, il a repris son activité mais, fin octobre de cette année, et selon le ministère de l’Education, « il a été retiré de l’école, dans l’attente des décisions » des procédures disciplinaires et judiciaires en cours.

PCV//LIL

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