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Le président de la République approuve le report de l’extinction du SEF

Il s’agit de la loi n° 73/2021, du 12 novembre, qui reformule le régime des forces et services exerçant l’activité de sécurité intérieure et établit d’autres règles de réaffectation des compétences et des ressources du Service des étrangers et des frontières (SEF) .

Le report de l’extinction du Service des étrangers et des frontières (SEF) jusqu’en mai 2022 a été approuvé le 25 de ce mois à l’Assemblée de la République à la suite d’un projet de loi présenté par le PS qui a pour justification la pandémie de covid-19 .

Le projet de loi des socialistes a été approuvé par les voix des députés PS, PAN, Chega, Iniciativa Libéral et non inscrits Joacine Katar Moreira et Cristina Rodrigues. Le PCP, Bloco de Esquerda, PEV, PSD et CDS-PP se sont abstenus de ce report de six mois de l’extinction du SEF.

La loi du 12 novembre établit l’extinction du SEF le 11 janvier 2022 et détermine que les fonctions administratives actuelles du SEF vis-à-vis des citoyens étrangers sont désormais exercées par l’Agence portugaise pour les migrations et l’asile (APMA), que le gouvernement devra créer par décret-loi, et par l’Institut de l’Enregistrement et du Notariat (IRN), en plus de devoir transférer les pouvoirs de police à la PSP, la GNR et la Police Judiciaire.

Le projet de loi approuvé du Parti socialiste reporte l’extinction de ce service de sécurité de six mois supplémentaires, justifiant l’évolution de la situation épidémiologique du covid-19 ces dernières semaines au Portugal, qui prévoit « la nécessité de renforcer le contrôle des frontières, notamment en ce qui concerne les vérifier le respect des règles relatives aux essais ».

La loi du 12 novembre, qui restructure le système de contrôle aux frontières portugais, entre en vigueur le 11 janvier 2022. Par conséquent, il est jugé nécessaire de proroger le délai d’entrée en vigueur de la loi susmentionnée et du règlement qui en découle, en veillant à ce qu’il y ait aucun changement institutionnel au contrôle des frontières dans le contexte actuel de pandémie », précise le projet de loi.

Avec l’approbation de ce projet de loi, l’extinction du SEF sera opérée par le Gouvernement, qui se retirera des élections législatives anticipées qui auront lieu le 30 janvier.

Selon la loi, l’APMA aura pour « mission de mettre en œuvre les politiques publiques en matière de migration et d’asile, à savoir la régularisation de l’entrée et de la permanence des ressortissants étrangers sur le territoire national, d’émettre des avis sur les demandes de visas, d’asile et d’installation des réfugiés, ainsi que ainsi que de participer à l’exécution de la politique de coopération internationale de l’État portugais dans le domaine de la migration et de l’asile ».

La loi du 12 novembre établit également que, jusqu’à l’entrée en vigueur du diplôme qui crée l’APMA, « les règles régissant les systèmes informatiques et de communication de la SEF sont maintenues en vigueur, y compris celles relatives à la partie nationale du Système d’information Schengen et d’autres dans le cadre du contrôle de la circulation des personnes, sa gestion étant assurée par une cellule Sécurité des Technologies de l’Information ».

Le transfert de compétences à l’IRN, qui sera également compétent pour les citoyens étrangers titulaires d’un titre de séjour au Portugal et délivrant des passeports, sera défini dans un diplôme spécifique à approuver par le Gouvernement.

Dans le cadre du transfert des pouvoirs de police, la GNR sera chargée de « surveiller, inspecter et contrôler les frontières maritimes et terrestres », « d’agir dans le cadre des procédures d’éloignement et d’expulsion judiciaire des ressortissants étrangers, dans les domaines de sa juridiction » et « assurer la réalisation de contrôles mobiles et d’opérations conjointes avec les forces et services de sécurité nationale et leurs homologues espagnols ».

À son tour, le PSP intégrera les compétences de « supervision, inspection et contrôle des frontières des aéroports et des terminaux de croisière » et « agir dans le cadre des processus d’éloignement coercitif et d’expulsion judiciaire des citoyens étrangers, dans les domaines de sa compétence ».

La PJ a des pouvoirs réservés dans l’enquête sur les délits d’aide à l’immigration illégale, d’association d’aide à l’immigration illégale, de traite des êtres humains et autres liés à ceux-ci.

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