1-1-e1669908198824-png
36184437_wm-5622738-5877696-jpg

Le Portugal a ouvert 103 dossiers impliquant des enfants et trois sont en famille d’accueil

Les Commissions pour la protection de l’enfance et de la jeunesse (CPCJ) ont ouvert 103 dossiers concernant des mineurs ukrainiens arrivés au Portugal depuis le début de la guerre, dont trois dans des familles d’accueil.

Dans une réponse envoyée à l’agence Lusa sur la situation des mineurs ukrainiens arrivés au Portugal l’année dernière sans leurs parents, la Commission nationale pour la promotion des droits et la protection des enfants et des jeunes (CNPDPCJ) déclare que, jusqu’à présent , 103 dossiers ont été ouverts communication par « enfant du conflit armé ».

Sur ces 103 processus ouverts, dans 85 les Commissions de protection de l’enfance et de la jeunesse (CPCJ) ont déjà terminé l’intervention, dans quatre mesures sont en cours de suivi et dans trois il a été décidé d’accueillir une famille, précise cette entité, soulignant que les processus restants « sont en cours d’évaluation et de diagnostic ».

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février de l’année dernière, le Portugal a accordé 14 082 protections temporaires à des mineurs ukrainiens, ce qui représente environ 25 % du nombre total de réfugiés qui ont fui le conflit, selon le Service des étrangers et des frontières (SEF) .

Le SEF révèle également avoir communiqué au ministère public (MP) la situation de 737 mineurs ukrainiens arrivés au Portugal sans parents ni représentants légaux, cas dans lesquels il est considéré qu’il n’y a pas de « danger actuel ou imminent ».

Dans ces situations – dans la plupart des cas, l’enfant est arrivé au Portugal avec un membre de sa famille – le dossier est communiqué au député pour la désignation d’un représentant légal et la promotion éventuelle d’une procédure de protection de l’enfance.

Le SEF a également communiqué à la Commission pour la protection de l’enfance et de la jeunesse la situation de 15 mineurs arrivés au Portugal avec une personne autre que leurs parents ou leur représentant légal avéré, représentant dans ces cas « un danger actuel ou imminent ».

Interrogée par Lusa sur la situation de ces 15 enfants, la Commission nationale de promotion des droits et de protection de l’enfance et de la jeunesse indique que ces démarches de promotion et de protection ont été déférées au ministère public, la CNPDPCJ ne devrait donc pas se prononcer.

L’année dernière, le Portugal a accordé 57 626 protections temporaires aux Ukrainiens qui ont fui la guerre, la majorité résidant à Lisbonne (12 330), Cascais (3 626), Porto (2 932), Sintra (1 950) et Albufeira (1 426).

La demande de protection temporaire au Portugal peut être effectuée via la plateforme « en ligne » créée par le SEF (https://sefforukraine.sef.pt), disponible en trois langues, sans que les adultes aient besoin de recourir aux guichets de cette sécurité service.

Cependant, dans le cas des mineurs, il est obligatoire de se rendre dans une antenne du Service des étrangers et des frontières pour confirmer leur identité et leur affiliation.

CMP //ZO

Articles récents