1-1-e1669908198824-png
40285999_wm-5988175-2792157-jpg

Le PCP dit que le gouvernement « ne peut pas rester indifférent » aux protestations des enseignants

« La lutte des enseignants est juste, leurs revendications sont justes, comme en témoigne cette magnifique mobilisation qui est en cours », a déclaré le secrétaire général communiste, qui était présent à la manifestation nationale des enseignants convoquée par la Fédération nationale des enseignants ( Fenprof).

Paulo Raimundo a fait valoir que « le gouvernement ne peut pas rester indifférent à ce qui se passe également aujourd’hui sur l’Avenida da Liberdade », à Lisbonne.

Une délégation du PCP, qui comprenait également la leader parlementaire, Paula Santos, était présente à la manifestation en « solidarité avec la juste lutte des enseignants » et avec « le respect qu’ils méritent, mais aussi en solidarité avec l’école publique, qui est aussi celle qui est en cause ».

Paulo Raimundo a souligné que les enseignants « sont nombreux et sont très déterminés » et a souligné que cette réalité « ne peut être ignorée » par le gouvernement, « parce que seule la conviction, seule la justesse de ces revendications est ce qui permet à toutes ces personnes de se concentrer pendant plusieurs semaines consécutives, comme ils l’ont fait ».

« Ils se battent pour eux-mêmes mais ils se battent aussi pour l’avenir de notre pays, qui est l’éducation publique », a-t-il souligné.

Considérant que « le gouvernement n’a pas d’alternative », Raimundo a défendu que le gouvernement devrait « trouver des moyens » pour répondre aux demandes des enseignants, et « ne pas partir du principe que les problèmes sont ce qu’ils sont et qu’il n’y a rien à faire ».

Des milliers d’enseignants ont commencé à descendre l’Avenida da Liberdade, à Lisbonne, en direction de Terreiro do Paço, vers 15h20, en exigeant le « respect », dans une marche menée par le secrétaire général de Fenprof, Mário Nogueira.

La manifestation est convoquée par la Fédération nationale des enseignants (Fenprof), mais compte également la participation de la Fédération nationale de l’éducation (FNE) et de sept autres organisations syndicales, ainsi que l’Association des officiers des forces armées et des représentants de la PSP.

Le Syndicat de tous les professionnels de l’éducation (STOP), toujours en grève dans les écoles, ne fait pas partie des organisateurs, mais était également présent.

Au début de l’année scolaire, l’Éducation nationale a décidé d’entamer un processus de négociation pour revoir le modèle d’embauche et de placement des enseignants, mais certaines propositions ont fâché les enseignants, comme ce fut le cas avec la possibilité pour les directeurs de choisir une partie de leur équipe.

Depuis lors, les négociations entre les syndicats et le ministère se sont déroulées dans un environnement de forte opposition, les enseignants menant des grèves et des manifestations.

En dehors de l’agenda des négociations, il y a des revendications que les professeurs disent ne pas abandonner, comme la récupération de l’ancienneté ou les avancements de carrière dont disposent les professeurs.

FM/MPE // JPS

Articles récents