1-1-e1669908198824-png
20220719145332__mg_9608-01-4042137-7949652-jpeg

Le ministre admet que régulariser 150 000 immigrés d’ici fin mars est « très ambitieux »

« J’admets que c’est un chiffre ambitieux. Comme je l’ai dit, lors du dernier appel que nous avons fait, environ 30 ou 40 % de ceux qui avaient manifesté leur intérêt se sont présentés. Il est possible que parmi ces 150 000 manifestations d’intérêt, il y en ait beaucoup qui soient depuis retournés dans leur pays, qui entre-temps se sont désintéressés. Attendons », a déclaré José Luís Carneiro, à Vila Nova de Gaia, district de Porto.

Le Service des étrangers et des frontières (SEF) a annoncé aujourd’hui qu’il prépare un nouveau modèle pour régulariser la situation de milliers d’immigrants qui ont manifesté leur intérêt, entre 2021 et 2022, pour obtenir un permis de séjour au Portugal.

Selon José Luís Carneiro, cet appel désormais annoncé correspond à la « troisième phase » du processus de régularisation des immigrés esquissé par l’exécutif : « La première phase était la phase liée au renouvellement automatique des permis de séjour. Ceux qui étaient au Portugal et avaient déjà procédé à la collecte des données biométriques ont vu leur titre de séjour automatiquement renouvelé en 2022 et 2023 », a-t-il souligné.

La deuxième phase, a-t-il dit, consistait à répondre à « plus de 36 000 citoyens britanniques qui se trouvaient au Portugal et qui, en raison du Brexit, avaient besoin d’obtenir une documentation valable non seulement sur le territoire national mais qui pourrait être valable sur tout le territoire ». de l’Union européenne ».

« Cette troisième phase concerne deux efforts qui seront combinés (…) avec un nouveau modèle de régularisation des citoyens qui, en vertu de l’accord des Communautés des pays de langue portugaise (CPLP) pourront obtenir une déclaration qui leur permet venir chercher du travail, venir investir, venir étudier (…) », a-t-il énuméré.

José Luís Carneiro a expliqué que « chaque jour il y a des manifestations d’intérêt, 900 manifestations d’intérêt, le SEF calcule à plus de 20 000 par mois », soulignant comme objectif « de résoudre ceux qui ont accumulé des manifestations d’intérêt pendant la pandémie, 2021 , 2022 ».

En effet, a-t-il dit, ce processus « a à voir avec la collecte de données biométriques et comme ils ont été empêchés d’établir des contacts en face à face et personnels, il n’a pas été possible de collecter ces données biométriques », pendant la pandémie.

Le responsable a également souligné l’importance des immigrants au Portugal.

« En fait, notre pays a besoin de citoyens immigrés pour relever le défi du rajeunissement social, du dynamisme économique, du renforcement de la sécurité sociale, en 2022 les immigrés contribueront environ 1500 millions d’euros à la sécurité sociale », a-t-il déclaré.

Selon le SEF, le nouveau modèle de régularisation de ces milliers d’immigrés passe par deux phases et se déroulera différemment pour les citoyens de la CPLP, qui obtiendront plus rapidement et automatiquement un titre de séjour.

Ce service de sécurité a expliqué que, dans une première phase du processus, les immigrés seront tous contactés « en ligne » par le SEF et après cette notification, les citoyens de la CPLP, qui représentent environ la moitié des manifestations d’intérêt, à savoir les Brésiliens, seront légalisé par le nouveau régime de mobilité de la CPLP, sans besoin de visite en personne.

Les étrangers restants, qui seront environ 150 000 et qui comprennent des citoyens de l’Inde, du Népal et du Bangladesh, et après avoir été contactés « en ligne » par le SEF, seront notifiés pour une assistance en face à face dans un « grand centre » qui sera créé dans la zone de Lisboa, qui aura plusieurs succursales et fonctionnera avec des horaires étendus.

Ce nouveau modèle de légalisation des immigrés intervient au moment où le gouvernement prépare la restructuration du SEF, dont les fonctions administratives en matière d’immigration seront transférées à l’Agence portugaise pour la migration et l’asile (APMA).

Dans le cadre de la restructuration du SEF, qui a été reportée à la création de l’APMA, les pouvoirs de police de cet organisme passeront au PSP, au GNR et à la PJ, tandis que les attributions actuelles en matière administrative concernant les citoyens étrangers seront désormais exercées. par l’APMA et l’Institut des Registres et des Notaires.

Articles récents