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Le ministère maintient les critères d’embauche, mais propose que les directeurs décident de l’affectation des professeurs

Les réunions de négociation sur le modèle de recrutement et de mobilité du personnel enseignant se sont poursuivies ce jour avec la Fédération nationale des enseignants (Fenprof) et la Fédération nationale de l’éducation (FNE).

À la fin de la réunion, le ministre João Costa a expliqué que l’une des propositions présentées se réfère à la réduction de la taille des 10 conseils actuels de zone pédagogique, qui seraient appelés cartes d’enseignement intermunicipales, en s’alignant sur 23 intermunicipaux communautés.

« Cela signifiera une grande réduction (de taille) et une plus grande stabilité pour les enseignants qui sont placés sur ces cartes et qui ne voient plus d’aussi grands déplacements à leur horizon », a-t-il expliqué.

En revanche, l’affectation aux écoles des enseignants intégrés dans ces nouvelles cartes intercommunales serait décidée par un conseil local des directeurs qui n’embauchera pas directement les enseignants, contrairement à ce qu’avaient expliqué certains syndicats rencontrés lundi par le ministre.

Ces nouveaux organismes géreront plutôt la répartition des enseignants entre les écoles qui composent cette carte intercommunale, a expliqué João Costa, en veillant à ce que l’embauche maintienne les mêmes critères.

« Nous avons pour premières fixations le concours national dans les termes que nous lui connaissons, en respectant la graduation professionnelle, et nous aurons plus tard des critères pour une gestion plus locale », a-t-il précisé, ajoutant que les changements ne seront que pour 2024.

Interrogé sur la question de savoir si la constitution de conseils locaux de direction pour mener à bien cette gestion serait une alternative à l’intention des écoles d’embaucher directement un tiers des enseignants, contestée par toutes les structures syndicales, le ministre de l’Éducation a seulement répondu que la question n’a pas été abordé lors de la réunion d’aujourd’hui.

Un autre sujet qui était à l’ordre du jour de la réunion était l’évaluation des besoins permanents des écoles. A ce niveau, le ministère entend rattacher les enseignants ayant travaillé dans un établissement d’enseignement donné pendant trois ans ou plus à un cadre scolaire, en supposant qu’après cette période, ils ne répondent plus qu’à un besoin temporaire.

« Lorsqu’une école, depuis trois ans ou plus, utilise un enseignant d’une commission de zone ou un enseignant engagé qui ne remplace pas un enseignant absent, on peut transformer ces places en places de commission scolaire », a-t-il expliqué, évoquant que l’objectif est de améliorer la stabilité des écoles et des enseignants.

Les propositions ont été présentées aux deux principales structures syndicales représentatives des enseignants, mais à l’issue des réunions de la Fenprof et du FNE, elles ont exprimé des compréhensions et des positions divergentes.

MYCA // JMR

Lusa/Fin

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