« Sur ce sujet, je ne suis pas à 100 % d’accord, je suis à plus de 100 % d’accord. Je pense que cette loi, ce qu’ont fait le PS et le PCP, est une honte », a déclaré Rui Rio lors de la première initiative de pré-campagne qui a débuté aujourd’hui à Marco de Canaveses.
S’adressant aux journalistes, le leader du PSD a considéré la tentative du PS et du PCP de « se joindre aux votes au parlement pour éliminer les sanctions pour ceux qui ne se conforment pas à ce qu’ils devaient faire » comme un « tiers monde ».
« Changer une loi qui convient justement à six mairies, cinq du PS et une du PCP (…) C’est le tiers-monde », a-t-il estimé.
Mardi, le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a opposé son veto au diplôme parlementaire qui modifie les règles-cadres du Programme d’appui à l’économie locale (PAEL), approuvé par le PS, le PCP et le PEV, avec l’opposition du PSD, BE et LA POÊLE.
Dans une note publiée sur le site officiel de la Présidence de la République sur Internet, Marcelo Rebelo de Sousa affirme avoir pris cette décision « au vu du fait qu’elle peut avoir des effets concrets sur les collectivités locales et leurs agents respectifs et qui a été soumis pour promulgation après le déclenchement des élections. [autárquicas de 26 de setembro] et la date limite de soumission des candidatures a commencé ».
Le chef de l’Etat a rendu le diplôme à l’Assemblée de la République « en lui demandant de se prononcer après les élections, c’est-à-dire dans un mois et deux jours », lit-on dans la même note.
Aux journalistes, Rui Rio a également assuré que l’opposition du PSD à ce diplôme restera.
« La position du PSD restera (…) S’il y a quelque chose de fondamental, j’ai été maire pendant 12 ans et, pour moi, je pense qu’une gestion financière rigoureuse et équilibrée dans le pays et dans chacune des communes est sacrée. », a-t-il ajouté, le leader social-démocrate.
Dans la lettre adressée au Président de l’Assemblée de la République, Eduardo Ferro Rodrigues, Marcelo Rebelo de Sousa précise que ce diplôme « résulte de facto de l’éventuelle non-application de sanctions à l’encontre d’un nombre précis et limité de collectivités locales, relatives à le PAEL ».
« Il paraît de bon sens de ne pas y causer d’ingérence électorale, voire d’atteinte à la réputation des collectivités locales et des maires, préservant ainsi la séparation entre la législation sur la gestion municipale et la période électorale en cours », estime le président de la République.
Selon le site Internet de l’Assemblée de la République, ce diplôme, un texte définitif issu de la Commission locale de l’électricité, basé sur un projet de loi PS, a été approuvé lors d’un vote final global le 22 juillet avec l’abstention du CDS-PP, Assez et initiative libérale.
SPYC (IEL) // SF





