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Le Grand Prix du Roman et du Roman 2020 est décerné aujourd’hui à Valter Hugo Mãe

La cérémonie est prévue à 18h00, à la Fondation Calouste Gulbenkian, à Lisbonne, en présence du secrétaire d’État au cinéma, à l’audiovisuel et aux médias, Nuno Artur Silva, et était prévue en septembre dernier, mais a été annulée pour cause de décès. de l’ancien président de la République Jorge Sampaio (1939-2021).

Le prix, promu par l’Association des écrivains portugais (APE), avec le soutien de la Direction générale du livre, des archives et des bibliothèques (DGLAB), a une valeur monétaire de 15 000 euros.

Selon le jury, « Contre moi » était « digne » du Grand Prix du roman et du roman, « pour la qualité de sa construction narrative, l’architecture soignée du texte, et l’expressivité poétique de la langue, dans la puissante évocation des temps et des lieux de l’enfance », comme l’annonçait l’APE en juin dernier, lors de l’annonce du lauréat.

« Cette écriture recrée, avec sensibilité et ironie, le regard ému de l’enfant, dans la découverte du monde et des mots, et dans ce geste de sauvetage on peut lire la projection d’un auteur se dessinant devant ses lecteurs », a déclaré le jury, qui était coordonné par le poète, essayiste et traducteur José Manuel de Vasconcelos, et composé de professeurs, chercheurs, écrivains et critiques littéraires António Pedro Pita, Carlos Mendes de Sousa, Manuel Frias Martins, Maria de Lurdes Sampaio et Rita Patrício.

L’écrivain a récemment publié un nouveau titre, « Comme des maladies du Brésil », une « aventure exubérante de mots à la recherche de l’hypothèse de la paix », selon l’éditeur.

C’est « une vision délicate d’un Brésil passé » soumis à la « ‘bête blanche’ qui a failli exterminer les peuples indigènes du Brésil », lit-on dans la présentation de l’œuvre. « Au fil des siècles, les Blancs ont tué ceux qu’ils ne pouvaient pas réduire en esclavage. À un moment donné, en fuite, de nombreux Noirs ont rencontré les peuples à la peau rouge et si souvent la compréhension et la paix se sont produites ».

Dans « Comme les Maladies du Brésil », Valter Hugo Mãe crée ainsi, pour la littérature actuelle, « deux figures inoubliables : Honneur et Minuit, garçons particuliers qui, à l’abri des doux villages de l’abaeté, établissent une complicité pour une certaine idée de défense ».

L’honneur est le résultat d’une violation par un Blanc d’une abaeté ; se sent humilié par une peau pâle, « qui dit que ce n’est pas une cicatrice de ce coup parce qu’il est blessé ». Mais « ça fait toujours mal ».

Quant à Midnight, « noir, un garçon qui a échappé au joug de l’esclavage, il devra être un guerrier nocturne, éduqué dans les voies de l’abaeté pour l’Honneur », ajoute le synopsis. « Ensemble, ils grandissent et apprennent, ‘les plus laids.’ Ensemble, ils signent un engagement pour une idée de défense communautaire ».

Le roman le plus récent de l’écrivain, paru en septembre dernier, est ainsi « une histoire très délicate de résistants », « une aventure exubérante de mots et d’imagination à la recherche de l’hypothèse de la paix », « écrit avec la violence et la fascination d’un poème qui cherche l’éclat de la réalité », conclut Porto Editora.

NL // MAG

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