Un projet de loi présenté mardi par PAN – People, Animals, Nature prévoit que laisser les animaux seuls plus de 12 heures sera inclus dans les comportements prévus dans les principes fondamentaux pour le bien-être des animaux dont la violation est considérée comme une infraction administrative, passible de une amende comprise entre 200 et 3 740 euros.
L’initiative législative pour le dixième amendement du décret-loi n° 276/2001, qui a transposé la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie au Portugal, est décrite par le PAN comme la réglementation de l’enchaînement et de l’hébergement dans les balcons et espaces similaires de l’entreprise animaux. Cependant, il ajoute un cinquième point à l’article 7, stipulant que « les animaux de compagnie ne peuvent être laissés seuls, sans compagnie humaine ou autre animal, pendant plus de 12 heures ».
Si le projet de loi est approuvé à l’Assemblée de la République, ce point s’ajoutera aux trois déjà en vigueur, à savoir qu’« aucun animal ne doit être gardé comme animal de compagnie si les conditions visées au numéro précédent ne sont pas garanties. [que diz respeito ao abandono] ou s’il ne s’adapte pas à la captivité », que « toute violence contre les animaux est interdite, considérant comme tels actes consistant à infliger inutilement la mort, des souffrances ou des blessures à un animal » et qu' »il est interdit d’utiliser des animaux à des fins éducatives et récréatives, formation, tournage, expositions, publicité ou activités similaires, dans la mesure où cela entraîne des douleurs ou des souffrances considérables, sauf expérience scientifique dont la nécessité a été prouvée et justifiée aux termes de la loi ».
Ces deux derniers points sont des infractions économiques très graves, alors que la nouvelle violation du bien-être animal prévue par le PAN serait incluse parmi les infractions économiques graves, résultant de l’hébergement d’animaux de compagnie au mépris des conditions établies dans le diplôme.
Outre la limitation dans le temps de la permanence des animaux non accompagnés, le projet de loi PAN vise à limiter le chaînage et l’hébergement permanents sur les balcons et espaces assimilés, « sans préjudice de leur présence occasionnelle dans ces lieux pour une durée n’excédant pas trois heures ».
« Aucun animal ne peut être enchaîné ou attaché en permanence ; si l’utilisation de chaînage ou d’amarrage s’avère indispensable pour la sécurité des personnes, de l’animal lui-même ou d’autres animaux, et s’il n’y a pas d’alternative, elle doit toujours être limitée à la durée la plus courte possible, sans dépasser trois heures par jour , et en préservant toujours les besoins de l’animal en matière d’exercice, d’abri, de nourriture, d’abreuvement, d’hygiène et de loisirs », lit-on dans le projet de loi, faisant de sa violation un crime de maltraitance d’un animal.
Le PAN prévoit également que l’État promeuve, en collaboration avec les autorités locales et les organisations non gouvernementales, des campagnes de sensibilisation à la détention responsable des animaux de compagnie, « en diffusant les normes et bonnes pratiques en vigueur en matière d’hébergement et de détention ».
Un plan national de déchaînement doit également être mis en œuvre dans un délai d’un an après l’entrée en vigueur de la loi, comprenant des solutions adéquates pour les conditions de logement et un soutien financier dans les situations de vulnérabilité sociale et économique.