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Le chef du CDS défend la division du vote en deux jours

Le président du CDS-PP a défendu aujourd’hui que l’acte électoral des législatives devrait se dérouler entre le 29 et le 30 janvier, se manifestant disponible pour la convocation d’une plénière de l’Assemblée de la République qui pourrait changer la loi.

Dans une interview à Agência Lusa, qui sera publiée dans son intégralité samedi, Francisco Rodrigues dos Santos a déploré que le gouvernement et le ministère de l’Intérieur n’aient pas anticipé depuis un certain temps la possibilité qu’il y ait des centaines de milliers d’électeurs en confinement le la date des élections, le 30 janvier.

« Le gouvernement continue de ne pas anticiper et se préparer. Je crois qu’il faudrait étudier l’hypothèse – et c’est la proposition que je fais – pour que l’acte électoral soit scindé en deux jours, 29 et 30. La journée de réflexion n’est pas très utile dans la vie des gens, les électeurs déjà arriver à ce jour, avec une opinion formée, ça n’ajoute rien », a-t-il affirmé.

Pour le leader du CDS-PP, cette solution apporterait plus de sécurité et « un meilleur contrôle et une plus grande prévisibilité sur l’adhésion et la mobilisation des électeurs », étant ouverte à séparer ceux confinés un jour et ceux non infectés l’autre, voire pour un  » système mixte » dans lequel les deux voteraient en deux jours, avec des mécanismes de sécurité.

« Les personnes infectées ne peuvent être restreintes de leur droit de vote, c’est une prérogative inscrite dans la Constitution », a-t-il fait valoir, estimant qu’il appartient alors à l’État de trouver des mécanismes pour que les personnes puissent exercer leur droit de vote en toute sécurité, que ce soit pour les confinés, manque pour le reste.

En plus du vote anticipé, déjà prévu par la loi, le chef du CDS-PP suggère qu’il pourrait y avoir une articulation avec les autorités locales pour que les personnes infectées puissent voter « de manière décentralisée sans mettre la communauté en danger » ou, dans le cas des personnes en institution, que les forces de sécurité peuvent être utilisées pour collecter les voix.

« Je sais qu’il existe une ingénierie qui peut être adaptée par le Gouvernement, dûment à temps et avec toutes les précautions, et qui à ce moment n’a pas encore été adoptée », a-t-il déclaré.

Interrogé sur la nécessité de modifier la loi électorale pour que les élections aient lieu dans deux jours, à l’heure où le parlement est dissous, le leader du CDS-PP défend que l’« Assembleia da República n’est pas fermée et devrait être convoquée pour ceci Il est fait ».

« Du côté du CDS, nous sommes disponibles pour collaborer à ce projet législatif », a-t-il déclaré.

Rodrigues dos Santos a souligné que « ce n’est pas une fatalité » que les personnes infectées ou isolées en raison de la pandémie de covid-19 n’exercent pas leur droit de vote.

« La seule préoccupation que doivent avoir les partis est de faire en sorte que la prochaine Assemblée de la République soit choisie dans le respect de la volonté du peuple portugais », s’est-il défendu.

Interrogé sur les mesures annoncées aujourd’hui par le Premier ministre, notamment le maintien du télétravail obligatoire et la fermeture des bars et clubs d’ici le 14, mais un certain soulagement général, le leader du CDS-PP accuse le gouvernement de « maintenir l’alarme sociale et gérer la pandémie en étranglant l’économie ».

«Je pense qu’en termes d’isolement, ils devraient être limités au minimum possible. Quant aux restrictions à l’activité économique, elles doivent être supprimées immédiatement. La préoccupation du gouvernement ne devrait se limiter qu’à la troisième dose du vaccin, en essayant de la rendre universelle à toute la société », a-t-il estimé.

Pour Rodrigues dos Santos, puisque l’augmentation du nombre de cas ne s’est pas traduite par une augmentation des hospitalisations et des décès, il faut admettre « la nécessité de vivre socialement avec le virus ».

« Nous payons une facture très élevée au niveau économique et il n’est pas nécessaire de maintenir cette norme », a-t-il déclaré.

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