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L’Assemblée de la République débat des diplômes des ordres professionnels

Avec l’objectif de « renforcer, dans l’accès et l’exercice des professions réglementées, l’intérêt public », le projet de loi présenté par le PS veut apporter « plus de transparence et d’indépendance dans ce qu’est l’exercice et la fonction d’un ordre professionnel ».

L’initiative PS propose également que les organes de tutelle des ordres aient des « membres extérieurs aux organisations professionnelles des établissements d’enseignement supérieur », qui soient élus par les professionnels à la majorité des deux tiers, et que la figure du prestataire de services destinataires, déjà prévue par la loi, devient obligatoire et est choisie par le président de l’ordre.

Fortement critiqué par les ordres professionnels, qui dénoncent une « tentative de gouvernementalisation », le diplôme comptera sur l’abstention du PSD et du PCP, gage de son approbation en général.

Le Bloc de gauche est « disponible » pour « discuter en détail » du projet de loi, a souligné une source du parti que BE « suit, en termes généraux », la proposition du PS.

Chega indique qu’il n’a pas encore défini le sens du vote, mais qu’il est « absolument contre cette diabolisation des ordres professionnels qui est menée par certains partis ».

Outre le projet de loi PS, les diplômes du PAN, de l’Initiative libérale (IL) et de la députée non inscrite Cristina Rodrigues aux ordres professionnels seront également évoqués.

Le PAN propose que les stages obligatoires pour l’accès aux professions – citant, entre autres, le cas des avocats, des experts-comptables ou des économistes – soient obligatoirement rémunérés, en prévoyant un montant variable « selon que l’étudiant est titulaire d’un diplôme ou d’un master ».

S’agissant du projet de loi IL, le parti propose, entre autres mesures, d’éteindre « plus de la moitié des ordonnances existantes », notamment par « l’abrogation de la règle qui stipule que chaque profession réglementée correspond à une seule association professionnelle », comme ainsi que l’abolition des « règles professionnelles qui constituent une entrave disproportionnée et inutile à la libre prestation de services, au libre choix d’une profession et à l’initiative privée ».

Le diplôme de Cristina Rodrigues aborde spécifiquement les conditions d’accès à l’Ordre des Avocats, proposant que la rémunération des stages pour l’accès à la profession soit obligatoire et que sa durée soit réduite de 18 mois actuellement à 12 mois.

TA // ACL

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