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L’Algarve réfute l’avis de grève du SEF et demande une réquisition civile

« Nous parlons de 37 à 40 employés qui remettent en question la vie de 400 000 personnes », a déclaré le président de la Communauté intercommunale de l’Algarve (AMAL) à Lusa, se référant à l’avis de grève du Syndicat des inspecteurs d’enquête, de l’inspection et des frontières (SIIFF), se référant aux employés du Service d’enquête et d’inspection du Service des étrangers et des frontières dans la période de 9h00 à 12h00 entre le 1er et le 15 juin.

Pour António Pina, au cas où la situation ne serait pas résolue d’ici la fin de la semaine », l’AMAL et la région touristique de l’Algarve (RTA) demanderont au gouvernement d’activer la« réquisition civile »afin que ceux qui ont prévu des voyages quelque temps à l’avance et ne pas être 24 heures ou vivre dans l’anxiété ».

«Ce n’est pas acceptable et presque un crime de préjudice pour le pays, dans l’état de l’économie de l’Algarve – qui dépend du tourisme – qu’une structure de police qui a juré de défendre le pays, le fasse – pour des problèmes que nous pouvons même comprendre, mais totalement inadéquats dans la forme et le contexte – une grève de 15 jours de 9h00 à 12h00 et entraver l’arrivée de 400 avions et 80 000 personnes », a-t-il souligné.

Le maire a souligné qu’il existe une « fenêtre d’opportunité » dans laquelle la destination Algarve « est dans une meilleure condition » pour accueillir les touristes, « principalement britanniques » mais prévient que lorsqu’ils arriveront à l’aéroport « ce sera une pagaille pour entrer L’espace portugais, car (les inspecteurs du SEF) sont en grève ».

António Pina a fait appel au «bon sens» des structures syndicales et des professionnels, soulignant que cette posture se traduira par «la perte d’un soutien populaire qui peut encore exister» pour le maintien de l’existence du SEF et que l’opinion publique «passera à être favorable à l’intégration de la structure dans un autre corps de police ».

Le président de l’AMAL a demandé une clarification rapide de la question afin qu ‘ »il n’y ait pas de risque de démarquage (des voyages touristiques), du fait de cette incertitude ».

« Comment sera-ce pour des milliers de personnes d’arriver à l’aéroport et de ne pas avoir presque d’employés pour les laisser entrer dans l’espace portugais », s’est-il interrogé.

Dans un communiqué conjoint, AMAL et RTA demandent au syndicat de considérer « les graves conséquences de cette position, compte tenu de l’impact qu’elle aura sur l’activité touristique de la principale destination nationale et sur l’emploi de nombreux habitants de la région de l’Algarve ».

Défendant que le «droit constitutionnel légitime» à la grève des travailleurs du SEF n’est pas en jeu, les présidents des deux entités soulignent le «droit au travail de nombreux habitants de l’Algarve» et la «reprise de l’activité motrice de l’économie régionale »Soulignant que la première quinzaine de juin est« une période charnière, qui précède le pic de la demande touristique en juillet et août dans la région ».

PYD // JMR

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