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La «loi du bouchon» de Chega a suspendu au moins 10 militants en moins de trois mois

Selon les notes d’information du site officiel du parti du parlement d’extrême droite, la Direction nationale, dirigée par le président, André Ventura, et, plus tard, la commission d’éthique nouvellement créée (fin février), a provisoirement suspendu cinq militants chacun, grâce à la «directive 03/2020».

Cette règle du chef du Chega stipulait que «à partir de 00h00 le 2 décembre, toutes les publications seront immédiatement et sévèrement sanctionnées [na Internet ou outros meios] de militants destinés à perpétuer ce climat de guérilla permanente, qui favorise ceux qui veulent perpétuer la confusion interne et détruire Chega ».

Ce message électronique a été signé par le membre de la Direction nationale Ricardo Regalla, en charge des relations publiques et des événements de cette force politique, et a déclaré que la volonté du président est de ne pas nuire à l’image publique du parti et de ses représentants. par des militants et des dirigeants nationaux., district ou local qui ont présenté des publications avec des références négatives dans les médias, y compris les réseaux sociaux.

La directive a établi que toute «référence offensive» à des membres ou des dirigeants du Chega, même pour «légitime défense ou tiers», implique la «suspension immédiate de tous les postes et fonctions du parti» pendant un mois.

Le nouveau comité d’éthique a été nommé par André Ventura et son coordinateur est le membre du conseil d’administration national Rui Paulo Sousa, qui était président et directeur de la campagne présidentielle de janvier, et est également composé de Luís Montenegro, Márcia Ferreira da Silva, Pedro Vaz Marques et Patrícia Branco.

En plus de la soi-disant «loi sur le liège», dans les procédures de suspension sommaire, qui sont suivies de l’audition des personnes concernées et du déroulement de la procédure disciplinaire par le Conseil de juridiction de la partie, le règlement disciplinaire, qui contient la «procédure spéciale, en sa section IV, article 21 – «Suspension provisoire».

«Face à des faits d’une gravité notoire dans le forum disciplinaire, la Direction nationale peut décider, en séance plénière, la suspension provisoire des militants, auteurs ou participants de ces comportements. Ayant identifié un fait d’une gravité notoire, le président de la Direction nationale nomme immédiatement un membre de la Direction nationale, ou porte-parole du parti, pour instruire le processus et soumettre la demande de suspension provisoire du ou des militants concernés », lit-on.

Toujours selon cet article, «la suspension provisoire de tout activiste du parti doit être votée lors d’une réunion de la Direction nationale et approuvée par la majorité de ses membres» et, «la suspension provisoire de tout activiste étant décidée, le processus est immédiatement renvoyé au Conseil national de juridiction, qui devrait, dans ce cadre et dans un délai maximum de 30 jours, confirmer la suspension provisoire (…), en définissant la durée totale de la suspension, ainsi que ses effets, à savoir si elle survient , dans l’exercice de fonctions nationales, régionales, de district ou locales ».

La décision de suspension, qui est maintenue jusqu’à la conclusion du processus, peut être annulée ou aggravée par la «suppression des fonctions et / ou l’expulsion des militants du parti».

HPG // JPS

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