La proposition du gouvernement de limiter les marges dans la commercialisation des carburants englobe tous les composants de la chaîne de valeur de l’essence et du diesel ordinaire et du GPL en bouteille, le plafond maximum étant limité dans le temps.
Selon le projet de loi du gouvernement, entré vendredi à l’Assemblée de la République (AR), l’exécutif souligne la nécessité d’« intervenir avec la mise en place de marges maximales dans toutes les composantes des chaînes de valeur de l’essence et du diesel GPL simple et embouteillé ».
« Pour des raisons d’intérêt général et afin d’assurer le fonctionnement régulier du marché et la protection des consommateurs, des marges maximales peuvent être exceptionnellement fixées sur l’une quelconque des composantes commerciales composant le prix de vente au public des carburants simples ou du GPL en bouteille. », peut-on lire dans le corps du texte législatif.
Selon la proposition, des marges maximales « peuvent être définies pour n’importe laquelle des activités de la chaîne de valeur des carburants simples ou du GPL en bouteille ».
Les marges maximales en cause, qui « devraient être limitées dans le temps », selon la proposition de l’exécutif, peuvent être fixées « par arrêté des membres du Gouvernement chargés des domaines de l’économie et de l’énergie, sur proposition de l’ERSE. [Entidade Reguladora dos Serviços Energéticos] et après avoir entendu l’Autorité de la concurrence ».
Dans l’exposé des motifs du projet de loi, le gouvernement mentionne également que lors du processus législatif qui se déroule au parlement « le Conseil national de la consommation et l’Autorité de régulation des services énergétiques doivent être entendus ».
En juillet, le gouvernement a approuvé un projet de loi qui permettra à l’exécutif de limiter les marges dans la vente de carburants par une ordonnance, s’il considère qu’elles sont trop élevées « sans justification », selon le ministre de l’Environnement et de l’Action pour le climat, João Pedro Matos Fernandes.
Le prix de vente moyen de l’essence simple au public a augmenté de 1,7% en juin, par rapport à mai, « représentant la septième hausse consécutive » au Portugal, mais le poids des marges de vente a diminué, selon l’ERSE.
Quant au diesel, la charge fiscale au Portugal l’a fait 19 centimes plus élevée au deuxième trimestre de cette année qu’en Espagne, sans taxes, « les prix nationaux moyens sont conformes à ceux du pays voisin », a déclaré ERSE.
JE (ALYN) // CSJ