1-1-e1669908198824-png
la-gnr-accusee-davoir-torture-des-immigres-a-odemira-rencontre

La GNR accusée d’avoir torturé des immigrés à Odemira rencontre le jugement d’aujourd’hui

La séance au cours de laquelle sera lu le jugement du collectif de juges qui a jugé l’affaire est prévue à 14h00, au tribunal de Beja, a confirmé l’agence Lusa auprès d’une source judiciaire.

Le procès a commencé le 30 novembre dernier et a eu deux autres sessions, dont la dernière était consacrée aux plaidoiries finales, le 19 décembre.

Les accusés dans l’affaire sont les soldats du GNR Rúben Candeias, Nelson Lima, Diogo Ribeiro, Nuno Andrade, João Lopes, Carlos Figueiredo et Paulo Cunha.

Il s’agit des crimes d’atteinte à l’intégrité physique et d’atteinte à l’intégrité physique qualifiée, d’abus de pouvoir et d’enlèvement.

Dans les dernières allégations, le ministère public (MP) a défendu la condamnation des sept prévenus à des peines de prison de plus de trois ans et l’application de peines accessoires d’interdiction d’exercer des fonctions.

En outre, le député a rappelé que trois des accusés sont des « récidivistes », c’est-à-dire qu’ils sont arrivés à ce procès déjà condamnés dans une affaire similaire, impliquant des immigrés et dans l’exercice de leurs fonctions de soldats de la GNR (dans cette affaire précédente, ils étaient condamnés à des peines de prison de durées différentes, avec sursis).

Selon le procureur, les sept accusés « n’ont rempli aucun des devoirs » du statut militaire de la GNR et ont « seul et unique » choisi les immigrés de l’Indostan comme victimes des abus qu’ils jugent « faciles et sans défense ». proie ».

Les sept avocats, un pour chaque accusé, ont demandé l’acquittement de leurs clients, bien que certains aient fait valoir que, s’il y a condamnation, celle-ci devrait être suspendue dans son exécution.

Selon l’accusation du député, le procès implique quatre cas d’enlèvement et d’agression contre des immigrants par des soldats de la GNR, puis placés au poste territorial de Vila Nova de Milfontes, à Odemira (Beja), qui se sont produits entre septembre 2018 et mars 2019.

Rúben Candeias, João Lopes et Nelson Lima sont les trois accusés déjà condamnés dans une précédente affaire, en juillet 2020, devenue définitive, impliquant des agressions contre des immigrés à Odemira.

Ce nouveau processus est né lorsque la police judiciaire a saisi les téléphones portables de cinq soldats soupçonnés de mauvais traitements à l’égard des immigrés et a trouvé des vidéos et des images dans lesquelles des immigrés seraient agressés, humiliés et torturés.

L’avocat de Rúben Candeias, l’accusé poursuivi pour plus de crimes, 10 (cinq d’atteinte à l’intégrité physique, quatre d’abus de pouvoir et un d’enlèvement), a maintenu dans les allégations finales, entre autres arguments, la nullité de la preuve concernant le votre cliente.

La majorité des avocats ont fait valoir que, sans preuves testimoniales, les vidéos ne permettent pas de prouver les faits imputés aux prévenus.

RRL // MLS

Articles récents