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La commission d’enquête TAP approuve toutes les demandes de documents de parti

Lors d’une brève réunion de la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle politique de la gestion de la TAP pour délibérer sur ces demandes, le président, le socialiste Jorge Seguro Sanches, a déclaré que tous les partis avaient soumis leurs demandes, proposant qu’elles soient approuvées.

L’objectif du président est que, de préférence le jeudi, les services envoient aux entités respectives les demandes qui, selon le régime légal des enquêtes parlementaires, disposent de 10 jours pour répondre.

Jorge Seguro Sanches a expliqué que, dès que ces documents parviendront au Parlement, la commission d’enquête passera à « l’étape suivante », à savoir la demande d’audiences et leur calendrier.

Le président de la commission, comme il le fait depuis sa prise de fonction la semaine dernière, a réitéré les appels à la célérité des travaux, puisqu’il s’agit d’un « contre-temps » puisque l’objet de cette commission a fixé sa durée à 90 jours.

Selon Seguro Sanches, il faudra encore décider de réaliser ou non un questionnaire, puisque, selon le régime juridique, « la commission peut être guidée par un questionnaire indicatif formulé initialement ».

Le choix du rapporteur, qui pourra être singulier ou collectif, devra être effectué d’ici la cinquième réunion de la commission d’enquête, a également rappelé le président.

Sur proposition du coordinateur du PS, le député Carlos Pereira, il y aura une réunion du conseil d’administration et des coordinateurs mardi prochain, rappelant au socialiste qu’il faut décider, par exemple, quels jours cette commission se réunira.

Le PS a avancé lundi à Lusa que les socialistes demandaient l’accord pour dissocier Alexandra Reis de la TAP et les informations données par le « président » au gouvernement à ce sujet, ainsi que le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) à ce sujet.

Juste le jour de l’inauguration de la commission d’enquête proposée par le BE, la députée blockiste Mariana Mortágua a annoncé que le parti, entre autres, demanderait « toute la correspondance entre l’administration TAP et les tutelles politiques des différents ministères sur les récompenses de gestion , indemnités de licenciement ou salaires » de l’entreprise.

En plus du rapport de l’IGF, le PSD veut avoir accès à toutes les communications internes et externes du gouvernement sur le cas d’Alexandra Reis.

IL souhaite connaître, entre autres demandes, les contrats d’Alexandra Reis, la PDG de TAP et des autres administrateurs, ainsi que l’enregistrement des récompenses et rémunérations attribuées dans l’entreprise entre 2019 et 2022.

Chega veut également connaître le plan de restructuration de la compagnie aérienne « livré à Bruxelles dans son intégralité et sans ratures » et l’avis juridique demandé par la TAP au cabinet d’avocats SRS Legal, concernant l’indemnisation d’un demi-million d’euros à Alexandra Reis.

Le PCP exigeait, par exemple, la « présentation de la documentation sur l’achat d’avions, sur la rémunération des dirigeants au cours des dix dernières années, sur les accords que l’actionnaire privé a conclus avec TAP, au profit d’Atlantic Gateway ».

JF/DF // JPS

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