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La chambre de Setúbal dément le refus de rencontrer l’ACM et dément le ministre

Dans un communiqué de presse, dans lequel elle « dément formellement » les déclarations d’Ana Catarina Mendes, la chambre de Setúbal se dit en mesure de « prouver, par des documents », que cette déclaration et d’autres faites par le ministre « ne correspondent pas à la vérité ».

« La Municipalité de Setúbal, bien qu’elle ait le devoir, pendant les enquêtes sur l’accueil des réfugiés ukrainiens par ses services, de maintenir la réserve la plus stricte sur ce qu’étaient ses procédures, ne peut manquer d’exprimer sa perplexité et son indignation devant les déclarations du sous-ministre et Affaires parlementaires et élue à l’Assemblée municipale de Setúbal, Ana Catarina Mendes, à l’Assemblée de la République le 10 mai, déclarations que, désormais, elle nie formellement car elles ne correspondent pas à la vérité », lit-on dans le communiqué de presse de la municipalité de Sadina.

Selon la municipalité, le ministre « a garanti que le conseil municipal a refusé de tenir, la semaine dernière, une réunion pour établir un protocole avec l’ACM. [Alto Comissariado para as Migrações] pour l’accueil des réfugiés ukrainiens au Portugal » et « a refusé une invitation de l’ACM à assister à une séance de clarification promue par CLAIM, à Setúbal, sur l’accueil des réfugiés ».

Selon un communiqué de presse de la Chambre de Setúbal, dirigée par la CDU, la ministre Ana Catarina Mendes a également déclaré que la municipalité « n’entretient pas de relations étroites avec le Haut-commissaire [para as Migrações]”.

« De telles déclarations ne correspondent pas à la vérité, comme ce conseil municipal peut facilement le prouver par des documents », ajoute la municipalité.

Dans la note, la municipalité de Setúbal lance également un défi au Haut-commissariat aux migrations, « de confirmer la véracité de ces déclarations du ministre ».

Mardi, le vice-ministre des Affaires parlementaires a estimé que le cas de l’accueil de réfugiés ukrainiens par des citoyens russes à la Chambre de Setúbal « est inacceptable » et devrait faire l’objet d’une enquête, lors d’une audition à la commission parlementaire des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés. et garanties, sur l’accueil des réfugiés au Portugal.

L’audience a eu lieu quelques heures après qu’il a été appris que la municipalité de Setúbal et la ligne d’assistance municipale pour les réfugiés (LIMAR), ainsi que l’Association des émigrants de l’Est (Edinstvo) avaient été perquisitionnés par la police judiciaire, dans le cadre d’une enquête.

dirigé par le DIAP (Département d’Investigation et d’Action Pénale) du District de Setúbal.

L’enquête vise à déterminer s’il s’agit d’infractions d' »utilisation de données incompatibles avec la finalité de la collecte, d’accès abusif et d’utilisation abusive des données, prévues par la loi sur la protection des données personnelles ».

La controverse sur l’accueil des réfugiés ukrainiens à la Chambre de Setúbal a été soulevée par un article publié par le journal Expresso, selon lequel le citoyen russe Igor Khashin, membre de l’Association des émigrants de l’Est (Edinstvo) et du Conseil de coordination des compatriotes russes , et sa femme, Yulia Khashina, également d’Edinstvo et employée de la municipalité, auraient photocopié des documents et interrogé les réfugiés sur le sort des membres de leur famille en Ukraine.

GR (TA) // VAM

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