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JMJ. Rui Rocha contre les « œuvres pharaoniques d’utilité douteuse »

« Le président de la République, lorsqu’il a appris que les Journées mondiales de la jeunesse venaient au Portugal, il a fait une déclaration effusive et a dit : « Nous l’avons fait. Lisbonne, Portugal, nous l’avons fait ». Je dirais que maintenant on regarde ça et on se dit « Lisbonne, Portugal, on a gaspillé » », répond Rui Rocha, dans une interview à l’agence Lusa, interrogée sur la polémique autour de l’organisation des JMJ.

De l’avis du nouveau leader de l’IL, « ça a généralement manqué de bon sens ». Le leader libéral considère que, comme dans d’autres grands événements, « rien n’est préparé à temps », critiquant « une négligence dans la gestion » de l’ensemble du processus.

« Il y a un déficit de gestion, il y a un manque de bon sens dans ce que sont ces événements et, en général, dans la gestion des activités publiques et de l’argent public, qui en fin de compte est l’argent des contribuables. C’est notre préoccupation », souligne-t-il.

Bien que les choses n’aient pas été réglées auparavant, Rui Rocha soutient que maintenant il est « nécessaire de prendre des décisions » car sinon c’est la JMJ elle-même qui « est en jeu » et il serait « dommage que le Portugal ne se risque pas à passer ».

« Je crois qu’après une première discussion, nous sommes tous d’accord sur le fait que les œuvres pharaoniques d’utilité douteuse, à tout le moins, n’ont pas de sens et, par conséquent, le principe de bon sens doit prévaloir dans la gestion de ces questions », dit-il.

L’entretien avec l’agence Lusa a lieu deux semaines après son élection comme nouveau président de l’IL lors des premières élections internes disputées pour choisir le successeur de João Cotrim Figueiredo.

Précisément, la question de la non-élection de João Cotrim Figueiredo, au début de la législature, à la vice-présidence de l’Assemblée de la République a été l’un des points abordés, après le défi lancé cette semaine par le PS au parlement pour l’IL de présenter un nouveau nom au bureau.

Réitérant qu’il s’agit de l’affaire du banc parlementaire, Rui Rocha rappelle que la décision prise à l’époque était que le parti « réévaluerait éventuellement cette situation s’il y avait un changement de circonstances ».

« Nous avons une clarification PS, mais nous n’avons pas de clarification PSD. De plus, il doit y avoir un député IL qui souhaite se présenter à la vice-présidence, mais il y a un manque de clarification sur ce qui a justifié la non-approbation de João Cotrim Figueiredo et c’est fondamental pour nous de considérer qu’il y a un changement de circonstances », se défend-il.

Lors de la convention des 21 et 22 janvier, le député Rui Rocha a été élu nouveau président de l’IL, la motion présentée par sa liste au comité exécutif atteignant 51,7% des voix, tandis que la liste de la députée Carla Castro avait 44% des voix. les suffrages et celui du conseiller national José Cardoso 4,3% des suffrages.

Après la tension et la division manifestes dans la convention, le nouveau chef dit voir un parti uni, assurant que l’IL va « jour après jour, pas à pas, désormais, démontrer » qu’il associe courage et irrévérence.

« Et cette irrévérence a aussi à voir avec la discussion interne. Nous ne pouvons pas vouloir le meilleur des deux mondes. On ne peut pas vouloir d’un parti amorphe en interne qui soit alors capable de mener un combat politique comme on veut le faire », justifie-t-il.

Concernant la révision statutaire, un processus qui sera ouvert au Conseil national fin février et auquel il s’était engagé lors de la campagne interne, le nouveau président rappelle que ces décisions seront prises par les députés en convention pour la but qu’il espère avoir lieu jusqu’à la fin de cette année.

« Ce que nous avons identifié dans la motion stratégique et que nous respecterons donc, ce sont deux points fondamentaux. L’un concerne la question des héritages, c’est-à-dire la présence du Comité exécutif au sein du Conseil national, et c’est un point que nous allons suggérer, et le deuxième point concerne les régions autonomes de Madère et les Açores, où il est nécessaire, avec l’expansion attendue de l’IL, d’avoir une sorte de structure qui puisse représenter l’IL auprès des gouvernements régionaux », énumère-t-il.

En ce qui concerne les aspects inhérents, il y a des matières qui, de l’avis de Rui Rocha, devraient être réduites et d’autres dans lesquelles elle ne devrait pas exister, comme c’est le cas du budget et des comptes.

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