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Interpol et la police portugaise procèdent à l'extradition du courtier d'art Gulbenkian emprisonné dans les «petites heures» avant la candidature à la liberté

Interpol et la police portugaise semblent avoir emménagé à la 11e heure pour extrader un courtier d'art allemand de la puissante famille Gulbenkian vers le Royaume-Uni.

Détenue à la prison de Tyres sous mandat d'arrêt international depuis l'été, Angela Gulbenkian espérait qu'un bref d'Habeas Corpus (la libérant immédiatement) aurait été accordé aujourd'hui.

Mais entre 3 heures et 4 heures du matin hier matin, elle a été emmenée de sa cellule et transportée par avion à Londres, où elle a maintenant comparu devant le Southwark Magistrates Court et a été «placée en détention provisoire avant un plaidoyer».

Une audience de préparation au procès a été fixée au 13 janvier, tandis que, «de retour au Portugal», le mari de Mme Gulbenkian, Duarte, allègue de la supercherie.

S'adressant à Lusa, M. Gulbenkian suggère que le processus d'extradition posait de graves problèmes.

Dans son esprit – et celui de l’équipe de défense de son épouse – le mandat d’arrêt international aurait dû expirer il y a plus de deux semaines. Si tel était le cas, la poursuite de l’incarcération de Mme Gulbenkian aurait été illégale.

Une audience prévue aujourd’hui au Tribunal suprême de justice aurait exploré tout cela et aurait très bien pu se prononcer en faveur de Mme Gulbenkian. Mais maintenant, il est trop tard: elle se trouve dans une prison anglaise et risque d’être inculpée pour le vol présumé d’une sculpture évaluée à plus d’un million d’euros. Elle peut également faire face à d'autres charges et accusations (cliquez ici).

L’été dernier, le résident s’est entretenu avec l’avocat Christopher Marinello, spécialisé dans la récupération des «œuvres d’art manquantes», en particulier lorsqu'elles ont été volées ou pillées.

Il a laissé entendre que rien ne serait laissé au hasard dans cette affaire – et qu’il essaierait sans relâche d’obtenir réparation pour son client (l’acheteur qui dit avoir donné à Mme Gulbenkian 1 143 656,25 £ pour une sculpture qu’il n’a jamais reçue).

Ici, Observador dit que la famille de Mme Gulbenkian (ce n'est peut-être pas le côté Gulbenkian de sa famille: ce n'est pas clair dans le texte) envisage de prendre des mesures contre l'État portugais pour «responsabilité non contractuelle en cas de non-respect de la loi». S'ils le font, l'affaire sera portée devant les tribunaux portugais. En d'autres termes, il est peu probable que cela affecte l'issue d'un procès qui se déroule au Royaume-Uni.

Commentant toute l’agitation d’aujourd’hui, Christopher Marinello a déclaré qu’il était «drôle de voir qu’ils préfèrent payer un avocat pour poursuivre le Portugal plutôt que de rembourser l’argent» que Mme Gulbenkian aurait volé.

Comme l’a expliqué notre histoire originale, la «sculpture manquante» n’est pas la seule revendication prétendument opposée à Mme Gulbenkian.

natasha.donn@algarveresident.com

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