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Inês de Sousa Real: «Les autorités de Santo Tirso peuvent être inculpées de maltraitance animale»

C'est une réponse aux contours de prémonition. Pour Inês de Sousa Real, il est peu probable que seuls les propriétaires des refuges pour chiens et chats incendiés à Santo Tirso le week-end dernier soient tenus pénalement responsables. Interrogé ce mercredi sur le programme «Irrévocable» de VISÃO, le chef du groupe parlementaire Peuple-Animaux-Nature (PAN) a été catégorique: «Les autorités, en refusant l'accès et en n'agissant pas en cas de besoin, par défaut, ils peuvent encourir le crime de maltraitance des animaux de compagnie. »

Concernant la tragédie qui a jusqu'à présent tué 69 chiens et quatre chats, le député fait valoir que le GNR n'a pas réussi à empêcher le sauvetage d'animaux à risque et révèle que sa compagne, Bebiana Cunha, a appelé le vétérinaire municipal (quant à lui, suspendu par le autarcie) et qu'il a refusé d'y aller. «J'ai même dit que les animaux allaient tous bien sans les avoir vus! C'est irresponsable, c'est une fraude face à vos devoirs éthiques », dit Inês de Sousa Real, qui déplore également que le président du conseil municipal, le socialiste Alberto Costa, ait atténué la menace d'incendies. Le leader parlementaire du PAN prévient également qu '"il y a beaucoup de Santos Tirsos" au Portugal et que plusieurs refuges (formels ou informels) continuent de ne pas pouvoir recevoir d'animaux de compagnie.

Outre cette affaire, qui fait déjà l'objet d'une enquête du ministère public, Inês de Sousa Real se démarque des publications racistes du groupe Intervention and Animal Rescue (IRA), mais admet qu '«il y a effectivement un problème» avec «certaines personnes» de Communauté rom «dans la manière dont ils traitent les animaux», en particulier les chevaux.

Quant à la politique pure et dure, il prévoit que «les jours de Rui Rio et d'António Costa ont leurs jours comptés» parce que «la centralité qu'ils promeuvent» va «se révéler coûteuse» et il avoue qu'il voit «un aspect favorable» dans un éventuel candidature présidentielle d'Ana Gomes (en plus de lutter contre la corruption): «Nous n'avons jamais eu de femme à la présidence.»

A la sortie brusque du PAN de l'eurodéputé Francisco Guerreiro et de la députée Cristina Rodrigues, Inês de Sousa Real souligne que «la dissidence n'est bonne pour personne» et défend que «jusqu'au dernier jour» des mandats respectifs «vont toujours dans le temps». rendre les sièges au parti.

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