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« Il n’y a jamais eu d’imposition » de baisses de salaire à la TAP, révèle le syndicat. Lire ici

Mis à jour à 18h56

Quelques instants avant de quitter la commission d’enquête parlementaire, Ricardo Penarróias révèle un document qui dit « jetez toute la rhétorique » selon laquelle les réductions de salaire à la TAP ont été exigées par Bruxelles.

« Ce document prouve que la rhétorique a été imposée de mauvaise foi (…) », poursuit le dirigeant, pour qui « il n’y a jamais eu d’imposition de la commission », révèle-t-il. Cette coupe, ajoute-t-il, doit être annulée « immédiatement » en même temps que le plan de restructuration, qui, renforce-t-il, est inconnu. « Ayez du bon sens », demande-t-il.

« Ce n’est pas une imposition de la commission, voici le document », dit-il en lâchant une poignée de feuilles sur la table de la commission d’enquête, qui méritait l’intérêt des députés présents.

Il n’a pas encore été possible de confirmer le contenu de ce document ou sa légitimité.

Lire ici en entier.

Le document publié par Ricardo Penarróias révèle que la Commission européenne comprend en fait que le « troisième levier de la réduction prévue des coûts de fonctionnement de la TAP est la réduction des coûts de main-d’œuvre ». Une réduction de plus d’un milliard de salaires était prévue.

« Le Comité note qu’aucune justification n’a été donnée quant à la raison pour laquelle une réduction partielle de la dette » des porteurs d’obligations TAP SGPS « n’est pas réalisable ».

Sur la baisse des salaires, lisez [tradução livre]: « Alors que le Portugal reconnaît (…) qu’une réduction des coûts n’est pas un moyen d’améliorer l’équité (…) la contribution propre du bénéficiaire [TAP] pour les frais de restructuration.

En ce qui concerne la crédibilité des projections de recettes, « la Commission note que les estimations de reprise du trafic aérien du bénéficiaire [TAP] sont plus conservatrices que les projections de base de l’IATA ».

Le leader du SNPVAC est l’un des quatre dirigeants syndicaux entendus cet après-midi dans la commission d’enquête parlementaire sur la TAP. Jeudi sera la journée pour entendre la commission ouvrière et trois autres syndicats.

Le directeur indique également que le SNPVAC, comme d’autres structures syndicales, reconnaît la « compétence » au PDG nouvellement assermenté Luís Rodrigues, venant de SATA pour remplacer cumulativement Christine Ourmières-Widener et Manuel Beja, le PDG et le président licencié le 6 mars.

« Malheureusement, je ne peux pas vous donner le temps de résoudre le TAP », dit Penarróias.

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