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IL désigne comme « la priorité politique absolue » de faire « grandir » le pays – Jornal Económico

L’Initiative libérale (IL) a défini ce samedi comme la « priorité politique maximale » de son programme électoral pour faire « grandir le Portugal », à travers des « réformes structurelles » et avec des investissements publics, hissant le drapeau de la privatisation et des baisses d’impôts.

«Après des années de pouvoir socialiste, le Portugal est un pays avec moins d’opportunités, avec moins de mobilité sociale, avec moins de ressources pour élaborer les politiques sociales dont il a besoin et avec beaucoup moins d’énergie créative qu’il n’en a besoin. C’est pourquoi le Portugal a absolument besoin de croître et c’est pourquoi nous plaçons cette priorité comme la priorité politique de notre programme », a déclaré le président d’IL, João Cotrim de Figueiredo, à Guimarães, dans le district de Braga.

Dans la présentation du programme avec lequel le parti concourt aux élections législatives anticipées, prévues le 30 janvier, un ensemble de 100 idées, le leader de l’IL a axé son discours sur la nécessité pour le pays de « changer » et de « grandir ».

« Seule la croissance économique permettra aux Portugais d’avoir plus d’opportunités et permettra enfin des salaires décents au Portugal, seule la croissance économique pourra fournir des ressources aux services publics dont ils ont tant besoin », a-t-il défendu.

Pour João Cotrim de Figueiredo, qui a esquissé un scénario de croissance « médiocre » au Portugal ces 20 dernières années, le « cycle actuel de stagnation et de dépendance à l’État doit prendre fin pour que les Portugais puissent montrer ce qu’ils peuvent être » : mieux qu’ils aient en eux et pour cela l’État doit s’écarter ».

Pour « faire grandir le Portugal », IL veut, dans Santé, mettre fin à ce qu’il dit être un « fléau et symptôme de l’effondrement du Service national de santé (SNS) », les listes d’attente.

« Dans ce programme électoral, nous avons une réforme structurelle du SNS, incarnée dans une nouvelle loi fondamentale sur la santé (…), maintenant le financement public du système, mais en faisant un système mixte, utilisant des prestataires privés, sociaux et publics (…) système dans lequel les gens peuvent choisir leur hôpital et que les hôpitaux peuvent se concurrencer pour mettre fin à ce fléau des listes d’attente », a-t-il déclaré.

Toujours dans ce secteur, l’IL propose de « ressusciter les Unités de Santé Familiale de Type B et de Type C, que socialistes et partenaires ont condamnées à la poubelle » et de « revisiter tous les Partenariats de Santé Public-Privé, qui par commodité politique étaient terminés ».

En fiscalité, le parti souligne qu’« il est urgent de réduire l’IRS, il est urgent de réduire l’IRC à 15 % et de supprimer la surtaxe d’État », défendant un taux d’IRS unique.

« Nous ne sommes pas irresponsables. Nous savons que cela doit se faire progressivement. Dans notre programme se trouve un modèle intermédiaire à deux taux, pour que le salaire net des Portugais puisse immédiatement augmenter », a garanti le président du parti.

Pour grandir, a défendu l’également député à l’Assemblée de la République, le Portugal doit changer la « logique d’investissement public basée sur l’amitié et le copinage sans aucune logique de retour », pour laquelle il a annoncé qu’il demandera « l’exigence d’analyse coûts/bénéfices » à chaque investissement public, en donnant l’exemple du TAP.

« Cela aurait signifié qu’un seul euro n’était pas entré dans la TAP, cette entreprise qui ne dessert pas le pays, ne dessert pas le nord du pays, ne sert pas la cohésion territoriale, même pas un euro de plus pour la TAP et la privatisation de la TAP comme dès que possible », s’est-il défendu.

Les privatisations ne se limitent pas au transporteur aérien, car IL veut aussi « privatiser ce que l’État n’a aucune logique à rester, que ce soit à Caixa Geral de Depósitos ou à RTP ».

Quant à la Sécurité sociale, le parti propose « une réforme structurelle », avec « la mise en place d’un pilier de recapitalisation basé sur la suppression de la Taxe sociale unique pour les employeurs qui revient directement, et de manière progressive, sur les salaires des personnes ».

L’Initiative libérale veut aussi changer le système électoral, en proposant un système mixte, avec des cycles uninominales et un cercle national de compensation.

Quant au financement des partis politiques, il promet des changements, justifiant qu’« il n’y a aucune raison pour que les partis soient traités de manière plus favorable ».

La justice était un autre point du discours, avec Cotrim de Figueiredo mentionnant que le secteur doit être égal pour tous et promettant des changements.

« Nous ne croyons pas à l’existence d’une justice pour les pauvres et d’une justice pour les riches (…) nous allons étendre l’aide judiciaire à ceux qui ne peuvent pas payer la justice », a-t-il annoncé.

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