« La Plénière du CES est dépassée, elle a 30 ans. La première chose que je ferai après l’élection, c’est demander au président de l’Assemblée de la République, Santos Silva, une audience pour proposer la création d’un groupe de travail pour modifier la loi sur le Conseil économique et social, qui doit être mis à jour », a déclaré Francisco Assis devant les membres de la commission du travail, de la sécurité sociale et de l’inclusion et de la commission de l’économie, des travaux publics, de l’aménagement et du logement.
Lors d’une audition régimentaire, Francisco Assis, président du CES depuis juillet 2020, a eu l’occasion de parler de ses projets pour l’organisation, qui abrite la Commission permanente du dialogue social.
« Nous pouvons avoir un CES sensiblement plus fort que celui que nous avons », a-t-il défendu, ajoutant que le Conseil peut, notamment, absorber « quelque administration consultative de l’Etat », avec des économies de ressources publiques.
Pour Francisco Assis, le CES « est dans une phase de mutation » et a même besoin de changer ses locaux, pour des locaux plus adaptés.
Le président du CES a informé les députés des initiatives qu’il a promues durant les deux années de mandat, à savoir les études qui ont été ou sont menées sur des sujets importants pour aujourd’hui, comme la croissance économique et la productivité, ou encore la natalité.
En réponse aux questions des députés, le candidat socialiste a déclaré qu’il est « profondément indépendant par nature » et qu’à ce titre il agira en « toute indépendance et impartialité ».
« En tant que président du CES, j’agirai toujours avec une indépendance absolue », a-t-il déclaré.
Francisco Assis a également rappelé les universitaires qu’il a invités à coordonner des études en cours ou déjà terminées, comme Ana Drago et Miguel Poiares Maduro, comme un exemple de « pluralisme au CES ».
Le PS a proposé vendredi dernier la réélection de son ancien député européen à la présidence du Conseil économique et social, dont l’élection aura lieu vendredi prochain au parlement.
Le président du CES est élu par les députés de l’Assemblée de la République, conformément à ce qui est défini dans la Constitution de la République, au scrutin secret, nécessitant l’approbation des deux tiers des députés.
Samedi, à l’ouverture du congrès de l’UGT, Francisco Assis a déclaré qu’il avait déjà le soutien du Parti socialiste et du PSD, ce qui lui garantira les voix nécessaires à sa réélection.
Francisco Assis, professeur d’université, lié à l’aile centre-gauche du PS, a été maire d’Amarante et leader parlementaire socialiste à deux époques différentes.
RRA // CSJ
