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Fenprof dit que la proposition OE2023: « conserve de fortes pénalités » et « réduit le salaire réel »

« La proposition de l’OE pour 2023, en ce qui concerne les enseignants et les éducateurs, ne représente pas plus la même chose, mais encore moins, puisque par rapport aux salaires, par exemple, ce qui est attendu, c’est une nouvelle perte de pouvoir d’achat, en plus. » de plus d’une décennie de perte d’argent », déclare Fenprof dans un communiqué.

S’agissant de la carrière d’enseignant, la Fédération soutient qu’OE2023 « ignore complètement les problèmes, ne fournissant pas de fonds pour récupérer le temps de service gelé, corriger les abus et les illégalités dans les heures de travail, ni revoir le régime d’évaluation des performances ».

De l’avis de cette structure syndicale, il va aussi au-delà « de la suppression des quotas de progression de carrière, de la compensation de l’usure accrue de l’exercice du métier en régime d’enseignement unique ou de l’investissement dans le rajeunissement du corps enseignant ».

« Mais il n’y a pas non plus d’intention dans ce budget de lutter contre la précarité ou d’instituer des incitations au placement des enseignants dans les domaines où il faut attirer des enseignants », accuse-t-il.

Fenprof affirme qu’en termes de financement public de l’Éducation, « cet OS maintiendra le Portugal à l’arrière-garde », puisque « dans les dépenses totales consolidées, l’Éducation recule de 7,6 %, passant des 7 502,4 millions estimés en 2022 à 6 933,3 millions d’euros budgétés pour 2023 ».

La Fédération nationale des enseignants accuse le Gouvernement d’avoir justifié la baisse de 569,1 millions d’euros du financement public de l’éducation par les transferts de compétences dans le cadre de la municipalisation de l’Éducation et qui, malgré tout, manquent plus de 1 976 millions d’euros pour atteindre le moyenne des pays de l’OCDE.

« Cela signifie que le financement public de l’Éducation, inscrit dans l’OE2023, devrait être de l’ordre de 9,478 millions d’euros. Mais ce n’est pas. Au contraire, il est très loin de cela, tombant à 3% du Produit Intérieur Brut (PIB), soit la moitié de ce qui est recommandé à l’international », argumente-t-il.

Fenprof dit que « ça ne peut pas être comme ça » et que « la lutte des enseignants devient inévitable », puisque le gouvernement, tout en admettant la pénurie croissante d’enseignants et la nécessité de rendre la profession attractive, « cependant, quand vient le moment d’agir, d’investir dans le métier, de résoudre les problèmes de carrière, de précarité, d’horaires ou de retraite, qui sont, en fait, ce qui est à la base de ce manque d’attractivité, aucune mesure n’est proposée ou accepté par la tutelle ».

Le jour de l’annonce du projet de budget (10 octobre), la Fenprof a annoncé une grève sur le surmenage et les heures supplémentaires à partir du 24 octobre pour exiger la correction des « abus et illégalités » dans les horaires de travail.

ARA (MYCA) // ZO

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